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Accompagnés de leur maîtresse Madame Revel, les enfants ont organisé une choral de chant de Noël. Ravie, la Responsable de la Fondation Lelièvre et de la Résidence Frédéric Mistral, Mme Cécile Debieuvre, explique : « C’est une habitude depuis quelques années à présent. À l’époque, le lien intergénérationnel était au programme des CP. Cette obligation a disparu depuis, mais l’envie de continuer est restée. Cet événement plait à tout le monde, aux petits comme aux grands, notre seule contrainte est l’horaire. Nous devons faire en fonction des heures de sieste de nos pensionnaires et des horaires de classe des enfants ».

15H, une foule de petits êtres coiffés de bonnet de Noël pénètre dans l’enceinte de l’établissement. Les regards émerveillés se croisent. Pour l’occasion, les personnes âgées ont prévu un goûter et ont créé un bonhomme de neige fabriqué en gobelet et papier.
Lola et Kelly s’arrêtent devant, saluent les dames assissent près de leurs cannes et triturent la maquette. Elles expliquent « L’année passée nous avions beaucoup aimé chanter pour les grands mères et les grands pères. Nous nous entrainons depuis début décembre à apprendre les paroles. Après il y aura un goûter et nous pourrons poser des questions . »
Madame Debieuvre explique : « Le petit repas qui suit la présentation permet aux enfants de communiquer avec les personnes âgées. C’est un instant convivial et privilégié. Les enfants sont très curieux et posent beaucoup de questions. Nos résidents sont toujours très heureux d’y répondre, ils se sentent importants et mis en valeur ».

15H10, les élèves prennent place au fond de la salle sous les yeux des pensionnaires . Tour à tour ils viennent annoncer le titre des différentes chansons qui vont suivre et invitent les personnes âgées à chanter avec eux. Petit papa Noël, Vive le vent, Le Noël des enfants du monde … chaque chant est conclu par des applaudissements et chaque mélodie débute sur des fredonnements dans les allées des spectateurs.

Lorsque le spectacle prend fin, les enfants prennent place auprès des résidents et le dialogue s’instaure. Fière, Madame Debrieuve conclut : « C’est toujours un plaisir ».