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Le 3. avril 2012 à 20h00

Six Fours Port Bruno Plaisance revient sur l'historique de sa demande auprès de l'APPB

Suite à notre article du 31 mars lié à l'arrêt de l'activité d'entretien et de restauration de l'APPB, le gérant de Bruno Plaisance a tenu à nous expliquer les tenants et les aboutissants.

L'aire de carénage provisoire à la base nautique.

L'aire de carénage provisoire à la base nautique.

Le Brusc est bien un port à part, c'est sûr, entre le café du commerce, les dires des uns et des autres, Ports Toulon Provence au milieu, on a un parfait scénario... pour se perdre.
Alors que nous étions surpris d'apprendre la nouvelle soudaine de l'arrêt des activités liées à l'aire d'entretien pour l'association des plaisanciers du port du Brusc (voir notre précédent article), Bruno et Jean-François Mas précisent: "on ne veut ni d'histoires, ni polémiquer, par contre on veut rétablir certaines vérités. Cela fait deux ans qu'on demande que l'APPB cesse ses activités de carénage dans les commissions portuaires, et l'association savait très bien que, du moment où l'aire de carénage de la base nautique serait terminée, elle devrait arrêter. On a essayé d'appeler le président qui ne nous a jamais rappelé, il ne nous restait plus qu'à faire cette lettre à Ports Toulon Provence". L'entreprise Bruno Plaisance a une délégation de service public pour le grutage et le carénage. Avant elle exerçait sur l'ancienne aire, mais la grue a été déclassée, devenant hors d'usage. Dans la DSP, Bruno Plaisance a aussi la distribution de carburants et petites fournitures.
Jean-François Mas tenait aussi à souligner: "il faut déjà voir qu'il n'y a que 750 postes sur le port, dont 450 annuels et, depuis deux ans, le marché de la plaisance a baissé de 40%. On paye un loyer, des charges salariales, des taxes, on a investi plus de 120.000 euros pour une grue qui lève jusqu'à 35 tonnes. On n'est pas subventionné, on a pris en charge la clôture, les portails, on n'utilise pas non plus la totalité de l'aire qui nous est allouée pour ne pas faire d'histoires. Donc vous comprendrez bien qu'on ne peut laisser passer certaines choses. Et si nous étions conciliants auparavant, aujourd'hui ce n'est plus possible". Quelque peu remonté Jean-François souligne: "je ne peux pas non plus laisser dire que les prix de carénage et grutage sont chers: au Brusc les prix sont beaucoup moins élevés que dans certains ports de la zone, les prix sont affichés à la capitainerie, il n'y a qu'à vérifier. Je rappelle qu'on a toujours été présent comme lors de l'épisode de la tempête du 26 décembre 2010 au Brusc où l'on a remonté 17 bateaux. Dès qu'un pêcheur a une avarie, qu'ils vienne caréner ou pas chez nous, on est là. On fait cela aussi bien à Sanary où nous sommes prestataires qu'au Brusc où l'on est délégataires, il ne faut donc pas raconter n'importe quoi". Puis de conclure: "je veux aussi rappeler à certains qu'on doit fournir deux fois par an nos factures de nettoyage du séparateur d'hydrocarbure par une entreprise agrée. On ne veut pas de polémique, on demande juste qu'on nous laisse travailler. Mais, par contre, on n'a pas pour habitude de se laisser faire".

D.D, le 03 avril 2012