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Des peintures et des volumes occupent l'espace de l'établissement et amènent le spectateur à s'interroger.

Un travail minutieux.

Chacun se balade à sa guise et contemple les oeuvres. Une dame pense à voix haute : "On dirait des objets du quotidien, des choses qui ont vécu". Ligature, point de soudure et collage font de chaque assemblage une pièce unique. À 18H30, la foule pénètre dans l'enceinte de l'établissement et s'amasse autour de l'artiste.

Un artiste discret.

Le début de la cérémonie est teintée d'émotion quand Dominique Ducasse souhaite commencer par "une pensée émue et amicale pour Alex Woimant", journaliste passionnée d'art, manquant à l'appel pour la première fois. L'adjointe reprend : "Malgré cette disparition qui nous affecte, ce vernissage doit toutefois rester un moment de plaisir, de partage autant que de découverte et d'enrichissement". Elle présente l'artiste : "Jean Charasse, un artiste discret, au parcours exemplaire et à l'oeuvre riche et complète. Un artiste dont il est rare de voir et d'apprécier à leur juste valeur les oeuvres, dans notre région".

Des matériaux de récupération travaillés.

Elle explique son travail : "Pour ces volumes, l'artiste se concentre sur la composition de constructions dans lesquelles il fait intervenir toutes sortes de matériaux de récupération tels des éléments en bois, des fers rouillés, des tissus ... Cette période est intitulée "signaux et balises". Elle reprend : "La notion de verticalité discrète et de poésie plastique se fait naturellement sentir. Flèches, arcs, courbes et croix s'unissent ainsi dans une parfaite harmonie au sein de laquelle l'unité règne en maîtresse".
Pour la première fois, Jean Charasse dévoile l'intégralité de sa période "Signaux et Balises". Les volumes et les peintures créés durant ces treize années de réflexions sont à découvrir à la Maison du Cygne jusqu'au 7 janvier prochain.

Les oeuvres interpellent.