L’olivier avant tout
Louis Lyon-Auréglia, Loulou pour les intimes, était Sanaryen de souche. Ses parents tenaient un hôtel dans la baie de Sanary, Les Chardons. Après le lycée Rouvière et la guerre d’Algérie, il était rentré au service technique et gaz de l’EDF. « En parallèle, il s’occupait de tout ce qui concerne les oliviers », raconte son gendre. « Une fois à la retraite, il a pu s’y consacrer entièrement », dit sa veuve.
Loulou participait en effet à de nombreuses manifestations autour de l’oléiculture à Sanary. Au début de la dernière assemblée générale des Amis de l’Olivier, il a été observé une minute de silence
(voir notre article). Le vice-président, Alain Arditi, évoque : « C’était un personnage très enthousiaste, passionné par la culture des oliviers qu’il avait en grand nombre et la production d’huile pour laquelle il avait obtenu une AOC. Il cultivait également beaucoup d’autres arbres fruitiers et était très fier de sa production de fruits qu’il faisait goûter à tout le monde autour de la table. »
Membre de la commanderie du Rameau d’argent, il a été enterré avec sa cape. A l’enterrement, les membres du Rameau ont formé une haie d’honneur à l’entrée et à la sortie de l’église. Bernard Jacquet, Grand maître du Rameau d’argent raconte un passionné certes des oliviers, mais également des fruits, des fleurs, des abeilles … « Il s’intéressait à beaucoup de choses. Ses connaissances étaient très étendues. Il nous montrait comment tailler oliviers, rosiers, comment greffer… »
(voir notre article).
« Un bon vivant »
Loulou n’était pas que membre d’associations concernant l’olivier ou la nature. Il était également de toutes les fêtes, pique-niques, voyages de Lou Peilou et des Amis du jumelage de Six-Fours. Il manquera cruellement aux deux associations. « C’était un bout en train et un bon vivant», se rappelle Henri Bruno, président du Jumelage. « Il était toujours là pour aider, pour faire goûter les produits qu’il faisait lui-même : huile, olives, tapenade… »
L’olivier a perdu un ami.