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Dominique Lucchetti avait vu les choses en grand, en choisissant la salle Malraux. Sa mise en scène était soignée: public dans la pénombre, diaporama de lui serrant des mains au marché, musique et applaudissements à l’entrée de chaque colistier sur scène, « Happy » de Pharrell Wlliams à l’apparition de la tête de liste...
Certains présents étaient déjà acquis à sa cause, d’autres étaient venus par curiosité à quelques jours du premier tour des municipales.

Un rassemblement de personnes de tous bords

Les querelles de l’UMP local et de l’opposition ont « éradiqué l’opposition constructive et ouvert la boîte de Pandore ». Le Front national s’est donné comme mission de conquérir les villes de Fréjus et de Six-Fours », nous confie-t-il.
La liste de Dominique Lucchetti à Six-Fours veut un rassemblement de personnes de sensibilités politiques différentes. Ses colistiers ont été invités à « ranger leur drapeau, mais à garder leurs convictions ».
Septième sur la liste, Joël Virriat est issu d’Alliance écologiste indépendante. Cet artisan plombier avait été pressenti pour mener la liste de Toulon, mais a préféré se joindre à celle de Dominique Lucchetti à Six-Fours, où il réside depuis dix ans.
Autre co-listière, Isabelle Costa, présidente de l’association Comp’Ani (voir notre article), défend la cause des animaux, qui préoccupe peu les maires en général : « Dominique est un amoureux des animaux ». Elle pense que la municipalité actuelle est en place depuis trop longtemps et a perdu son élan : « Dominique a des idées neuves et l’élan pour les mettre en œuvre ».

« Tout est incohérent à Six-Fours »

Dominique Lucchetti a critiqué les trois mandats du maire sortant qui ont transformé Six-Fours en « grande agence immobilière » : « Sa gestion est incohérente sur tout : il a fait les mauvais choix en matière de communication extérieure, de culture et d’animation, de tourisme… Quel gâchis ! », s’est exclamé le candidat.
Il s’est étonné que le centre ville de Six-Fours, ville ensoleillée s’il en est, soit incapable de faire le même chiffre d’affaire que des villes pluvieuses, « car personne ne s’en occupe, personne ne va voir les commerçants ».
Il a ensuite cité une interview de Jean-Sébastien Vialatte pour Var matin : « Il se réjouit de n’avoir perdu aucun colistier et d’en avoir acquis trois de l’opposition. Il s’agirait là de sa plus grande réussite... »

« Un programme simple et pragmatique »

Le candidat a ensuite présenté un projet humaniste, « qui met l’homme au centre ». Il se veut avant tout à l’écoute de sa population et au service du bien commun. Puis il a livré à l’assistance « une trame de quelques points pétris de bon sens ».
« Contre l’oligarchie qui amasse de l’argent », le candidat propose de s’inspirer de bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves ailleurs. Il ne prétend pas tout savoir, mais faire le lien avec les gens compétents car «ceux-ci n’ont jamais été sollicités, ni repérés ». En homme de terrain, il se fait le chantre de la communication : « Je fais bouger, je remue, je demande des comptes ».

Logement, emploi, formation

Le candidat Lucchetti place l’emploi et la formation au centre de ses préoccupations en favorisant l’embauche d’apprentis et de séniors dans les 1400 entreprises des Playes et en s’assurant que les formations répondent à leurs besoins. Les emplois de service à la personne seront également développés.
Sur le logement, « J’exigerai que 4 logements sur 20 ou 25 soient gérés par Provence Logis ou Provence Habitat, pour se loger à des prix non-prohibitifs. »
Enfin, en matière de logement, emploi et formation, « pas besoin d’être frontiste pour donner la priorité aux Six-Fournais ».

Sécurité

Nul besoin d’embaucher des policiers municipaux, ce qui serait coûteux. « Il y a des gens qui veulent s’investir dans les quartiers » . selon le candidat, le système des voisins vigilants assurerait une interface avec la police municipale et rendrait cohérente la fête des voisins. Il permettrait de surveiller, mais également de protéger. Ce serait un regard bienveillant permettant de venir en aide aux personnes âgées le cas échéant.

Tourisme

En tant que directeur du tourisme, de l’aménagement du territoire et de la promotion de la ville de Sanary, Dominique Lucchetti considère que développements touristique et économique sont indissociables. La ville de Six-Fours doit se vendre comme un produit pour attirer les touristes étrangers.

Faire rentrer l’entreprise dans la ville

Les entreprises peuvent se charger de financer une école de théâtre, des bus scolaires… Les ronds-points peuvent servir de vitrine aux pépiniéristes, soulageant ainsi le service environnement de la ville. On gagne ainsi en technicité tout en baissant le coût.

Développement durable

Dominique Lucchetti fera la promotion des énergies renouvelables, qui créent des emplois. Les transports en commun seront propres et adaptés, les pistes cyclables nombreuses.
Il propose de favoriser la consommation de nourriture bio dans les cantines et les administrations afin de « redonner le goût du bon goût, en particulier aux jeunes. »
Il incitera la culture des fruits et légumes à Six-Fours, ainsi que la création de jardins pédagogiques bio et d’une ferme pédagogique. Il souhaite peupler le bois de chèvres, d’ânes, de lamas…

Projets d’envergure internationale

De mère andalouse et de père corse, Dominique Lucchetti se dit méditerranéen et souhaite rassembler les 23 pays des rivages du Mare Nostrum pour un Salon des jardins.

A l’origine des Voix du Gaou, Dominique Lucchetti a son expérience dans l’événementiel et les projets culturels. Il veut mettre davantage en valeur notre patrimoine aquatique et subaquatique, puisque c’est dans l’ouest Var qu’a été inventée la plongée et qu’a été tourné le premier film subaquatique, « mais personne ne s’en sert ». Lui propose d’immerger des sculptures pour créer le premier musée d’art contemporain sous la mer, le « Sea art museum ».

« Ils ne le font pas. Nous allons le faire à leur place !», a-t-il conclu devant son public, conquis.

La liste "La voie du bon sens pour Six-Fours"

LUCCHETTI Dominique, 54 ans, Consultant
DJAFAR Catherine, 48 ansn Cadre intermédiaire
GUILLOU Jean-Jacques, 68 ans, Retraité fonction publique
PAROLA Brigitte, 51 ans, Sous Régisseur
SIMON Eric, 45 ans, Agent territorial
BOUTIER Annie, 57 ans, Préparatrice en pharmacie
VIRRIAT Joël, 57 ans, Artisan
TALLONE Sylviane, 58 ans, Aide soignante
DEBONO Cyril, 30 ans, Employé CPAM
GRALL Rosina, 35 ans, Employée
GAUTIER Patrick, 54 ans, Chargé de mission
SIMON Emilie, 27 ans, Directrice de centre aéré
BERNAILLE Stéphane, 48 ans, Directeur artistique
GRAZIANI Marie-Agnès, 50 ans, Commerciale
CAPITAINE Nicolas, 31 ans, Salarié du commerce
COSTA Isabelle, 56 ans, Comportementaliste animalier
GONZALEZ Fabien,35 ans, Soudeur
GULIZZI Catherine, 49 ans,Agent de Restauration
LABARBARIE Anthony, 21 ans, Serveur
CARREGA Fanny,28 ans, Agent SNCF
VALADE Julien, 25 ans, Employé de Restauration
MARCHETTI Pascale, 51 ans, Mécanicienne de confection
PEYROT Julien, 26 ans, Electro technicien
QUELENNEC Danièle, 57 ans, Femme au foyer
ROA Robert, 76 ans, Retraité CNIM
DAVISSEAU Corinne, 56 ans, Assistante Dentaire
VERARD Hugues, 59 ans, Retraité de l’enseignement
VALENTIN Nicolette, 65 ans, Retraitée de l’enseignement
ONORATI Joseph, 73 ans, Technicien (er)
PEREZ Corinne, 41 ans, Employée de Bureau
AUBIN Patrick, 50 ans, Peintre en bâtiment
PRADIER Carole, 45 ans, Employée libre service
PAROLA CHRISTIAN, 57 ans, Conducteur d’Engins
GISOLO Laurence, 35 ans, Marin
AZOULAI Gilles, 77 ans, Retraité de l’enseignement
NIATEL ep. GUILLOU, Hélène, 63, Retraitée des banques
PEREZ Jean-Philippe, 37 ans, Marin
GRAZIANI Florence, 46 ans, Fonctionnaire
SIMON Michel, 71 ans, Retraité de la fonction publique