Le 13. novembre 2014 à 18h35
Ollioules Patrimoine Le nougat Jonquier : une affaire de famille
Il était une fois, un monsieur qui créait des bougies et des chandelles à Ollioules.
L'affaire était florissante jusqu'à la venue de la fée électricité. Il aurait pu alors arrêter son activité et s'en aller mais c'était compter sans sa gourmandise et son autre passion : le nougat dont il avait créé une recette en 1860, avec un ami pharmacien..
Bruno Adet
Il se dit alors qu'il pourrait essayer d'en faire pour le proposer parmi les treize desserts de Noël. Une occasion de travailler d'octobre à décembre pour ces fêtes de fin d'année.
C'est ainsi qu'il ouvre sa fabrique en 1885.
Il s'appelait Louis-Dieudonné Jonquier et il est l'arrière, arrière grand père de Bruno Adet qui, de génération en génération, a perpétué la tradition, aujourd'hui d'ailleurs aidé par ses deux fils, Vincent et Benoît.
Et hormis une machination un peu plus moderne, tout est resté artisanal, dans le même esprit de rigueur et de qualité, avec une recette des origines toujours restée secrète, qu'on se transmet de père en fils, ou en fille, car il y a une Monique, tante de Bruno, qui, elle aussi, est tombée dans la marmite du nougat !
Et aujourd'hui, alors que la maman de Bruno n'a pas eu de frères mais deux sœurs, le nom de Adet a pris la place mais Jonquier reste et restera la marque de fabrique.
"Jonquier est aujourd'hui notre nom d'artiste - nous dit Bruno en riant - et d'ailleurs, nombre de gens nous appellent toujours Jonquier !"
Bien entendu aujourd'hui la fabrication du nougat se fait toute l'année même s'il y a toujours une saison en pointe vers les fêtes de fin d'année. Puisque 80% de l'activité est réalisée à cette époque avec neuf personnes qui s'activent comme dans une ruche, et trois personnes l'été où ce sont les touristes qui prennent le relais. Mais le nougat est fabriqué toute l'année car la famille se refuse à vendre du "vieux nougat"!
Dans la petite rue nationale, au N° 16, berceau de la famille, sont aujourd'hui regroupés dans ce bâtiment qui date du XVIIIème siècle et où trône Louis-Dieudonné, l'on trouve les ateliers d'origine, les appartements familiaux et, depuis quelques mois, un magasin pour les particuliers. Le reste est vendu un peu partout dans la région et en France.
Bien évidemment, l'on peut trouver les produits Jonquier sur Internet car même si la maison est plus que centenaire, elle n'en est pas moins au plus près de la communication moderne et propose ses différents produits : barres et bâtonnets blancs et noirs, durs ou tendres, les galets d'Ollioules qui sont des nougats blancs tendres enrobés de chocolat noir, orange, café et lait et quelques dérivés aux parfums divers et subtils : caramel, figue, framboise, violette, noisette, orange, noix de coco...enveloppés dans un papier dont le logo n'a pas changé.
Le nougat nous vient d'Orient et les Grecs le fabriquaient déjà avec des noix. Mais venu d'Asie, l'amandier s'est développé en Provence au XVIIème siècle et les amandes ont pris le dessus. Malheureusement, avec le gel de 1954, les amandiers furent décimés et aujourd'hui "les Jonquier" les font venir d'Espagne, afin de rester dans la Méditerranée.
Les principaux ingrédients qui entrent dans la fabrication du nougat sont le miel, les amandes, le sucre de fruit, la vanille, le miel de lavande tout droit venu de St Michel l'Observatoire, pour le blanc qui est composé de 40% d'amandes, avec ajout de blancs d'œufs pour l'onctuosité, de miel d'oranger et toutes fleurs, pour le noir avec 60% d'amandes grillées.
Bien évidemment, nous ne vous donnerons pas la recette mais vous pourrez voir se créer le nougat noir (qui est moins long à préparer) dans la boutique familiale puisque le vendredi matin , sur réservation à l'Office de Tourisme, vous pouvez faire la visite de ce lieu de délices aux effluves à tomber par terre. Vous pourrez tout savoir (ou presque !) sur la fabrication du nougat grâce à un film, suivi d'une visite et de la préparation du nougat.
En ce moment, tout le monde travaille d'arrache pied pour satisfaire les clients, particuliers et détaillants qui sont à 50/50 et c'est formidable de voir le chaudron en ébullition, les grandes plaques de nougat que l'on étale, le nougat prêt, découpé en morceaux puis enveloppé avec amour et délicatesse pour arriver enfin dans le magasin en barres grosses ou petites, en boîtes ou en sachets.
La tradition, l'amour du métier, le plaisir de créer ont fait de Louis-Dieudonné, Victor, Jules, Monique Jonquier et aujourd'hui Bruno, Vincent et Benoît Adet, une belle chaîne familiale autour d'une gourmandise, dont ils ont le secret et qui n'a jamais quitté cet antre d'Ollioules où cinq générations se sont succédées.
C'est ainsi qu'il ouvre sa fabrique en 1885.
Il s'appelait Louis-Dieudonné Jonquier et il est l'arrière, arrière grand père de Bruno Adet qui, de génération en génération, a perpétué la tradition, aujourd'hui d'ailleurs aidé par ses deux fils, Vincent et Benoît.
Et hormis une machination un peu plus moderne, tout est resté artisanal, dans le même esprit de rigueur et de qualité, avec une recette des origines toujours restée secrète, qu'on se transmet de père en fils, ou en fille, car il y a une Monique, tante de Bruno, qui, elle aussi, est tombée dans la marmite du nougat !
Et aujourd'hui, alors que la maman de Bruno n'a pas eu de frères mais deux sœurs, le nom de Adet a pris la place mais Jonquier reste et restera la marque de fabrique.
"Jonquier est aujourd'hui notre nom d'artiste - nous dit Bruno en riant - et d'ailleurs, nombre de gens nous appellent toujours Jonquier !"
Sous le regard de Louis-Dieudonné Jonquier
Bien entendu aujourd'hui la fabrication du nougat se fait toute l'année même s'il y a toujours une saison en pointe vers les fêtes de fin d'année. Puisque 80% de l'activité est réalisée à cette époque avec neuf personnes qui s'activent comme dans une ruche, et trois personnes l'été où ce sont les touristes qui prennent le relais. Mais le nougat est fabriqué toute l'année car la famille se refuse à vendre du "vieux nougat"!
Dans la petite rue nationale, au N° 16, berceau de la famille, sont aujourd'hui regroupés dans ce bâtiment qui date du XVIIIème siècle et où trône Louis-Dieudonné, l'on trouve les ateliers d'origine, les appartements familiaux et, depuis quelques mois, un magasin pour les particuliers. Le reste est vendu un peu partout dans la région et en France.
Bien évidemment, l'on peut trouver les produits Jonquier sur Internet car même si la maison est plus que centenaire, elle n'en est pas moins au plus près de la communication moderne et propose ses différents produits : barres et bâtonnets blancs et noirs, durs ou tendres, les galets d'Ollioules qui sont des nougats blancs tendres enrobés de chocolat noir, orange, café et lait et quelques dérivés aux parfums divers et subtils : caramel, figue, framboise, violette, noisette, orange, noix de coco...enveloppés dans un papier dont le logo n'a pas changé.
Des senteurs d'Orient
Le nougat nous vient d'Orient et les Grecs le fabriquaient déjà avec des noix. Mais venu d'Asie, l'amandier s'est développé en Provence au XVIIème siècle et les amandes ont pris le dessus. Malheureusement, avec le gel de 1954, les amandiers furent décimés et aujourd'hui "les Jonquier" les font venir d'Espagne, afin de rester dans la Méditerranée.
Les principaux ingrédients qui entrent dans la fabrication du nougat sont le miel, les amandes, le sucre de fruit, la vanille, le miel de lavande tout droit venu de St Michel l'Observatoire, pour le blanc qui est composé de 40% d'amandes, avec ajout de blancs d'œufs pour l'onctuosité, de miel d'oranger et toutes fleurs, pour le noir avec 60% d'amandes grillées.
Bien évidemment, nous ne vous donnerons pas la recette mais vous pourrez voir se créer le nougat noir (qui est moins long à préparer) dans la boutique familiale puisque le vendredi matin , sur réservation à l'Office de Tourisme, vous pouvez faire la visite de ce lieu de délices aux effluves à tomber par terre. Vous pourrez tout savoir (ou presque !) sur la fabrication du nougat grâce à un film, suivi d'une visite et de la préparation du nougat.
On prépare Noël
En ce moment, tout le monde travaille d'arrache pied pour satisfaire les clients, particuliers et détaillants qui sont à 50/50 et c'est formidable de voir le chaudron en ébullition, les grandes plaques de nougat que l'on étale, le nougat prêt, découpé en morceaux puis enveloppé avec amour et délicatesse pour arriver enfin dans le magasin en barres grosses ou petites, en boîtes ou en sachets.
La tradition, l'amour du métier, le plaisir de créer ont fait de Louis-Dieudonné, Victor, Jules, Monique Jonquier et aujourd'hui Bruno, Vincent et Benoît Adet, une belle chaîne familiale autour d'une gourmandise, dont ils ont le secret et qui n'a jamais quitté cet antre d'Ollioules où cinq générations se sont succédées.
, le 13 novembre 2014
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