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Parmi ses nombreuses attributions, le Conseil Général a en charge l’entretien des routes départementales. C’est donc le thème de la circulation qu’a retenu le binôme Ferdinand Bernhard et Laetitia Quilici pour animer avec son équipe une table ronde à laquelle ont assisté une trentaine d’ollioulais parmi lesquels plusieurs élus dont Michel Thuilier, adjoint à la Sécurité, Dominique Righi, délégué aux Festivités, Michel Ollagnier, délégué au Développement Durable, Antoine Vaccaro, conseiller municipal.

"Ne pas confondre ce scrutin avec un enjeu national"

Avant d’entrer dans le vif du sujet, Ferdinand Bernhard a tenu à mettre en garde les électeurs appelés aux urnes les 22 et 29 mars prochains contre un vote qui pourrait être inspiré par le rejet d’une politique nationale ou européenne, l’enjeu étant, au contraire, purement local.

Et l’on en vient à parler de circulation, un sujet qui visiblement tient au cœur du conseiller général sortant.

Une priorité, la sécurité

«La sécurité sur les routes fait partie de mes priorités d’élu » explique Ferdinand Bernhard qui ajoute « Des concurrents me surnomment Monsieur giratoire, mais les giratoires ont permis de sauver des milliers de vies humaines. Il y a quatre fois moins de risque d’accident dans un giratoire que sur un croisement classique. Le Conseil Général a beaucoup investi pour les réaliser ». Et de citer, preuves à l’appui, deux giratoires à Ollioules (Ballico) et à Bandol où, avant leur réalisation, on dénombrait au moins un accident grave par mois. A cette amélioration s’est ajoutée également celle de la sécurité en direction des piétons, des cyclistes et de l’éclairage publique.

"Le projet d'échangeur de l'A50 est en bonne voie"

Il reste cependant à réaliser d’autres chantiers, dont celui de l’échangeur de l’autoroute A50 n’est pas des moindres. « Mais j’ai bon espoir de mener à bien ce projet » affirme Ferdinand Bernhard « L’enquête publique est terminée, les acquisitions foncières sont faites, le plan est tracé avec deux sorties et deux entrées vers Toulon et vers Marseille. il ne reste plus qu’à régler avec la société Escota le problème financier, le budget prévisionnel étant passé de 3 millions d’euros à…13 millions d’euros » ! Problème de taille !

Ce qui pose problème, c'est le nerf de la guerre

Comme le reconnaît volontiers le conseiller général, il y a là effectivement un problème, certainement suspendu à de nouveaux enjeux économiques. D’autant qu’à ces enjeux s’ajoutent d’autres projets indispensables à réaliser : « Pour faire venir des entreprises, il faut améliorer la circulation. Nous n’avons pas le choix. Mais ce qui pose problème, c'est le financement des projets à réaliser"

Dans le Var, 3.000 km de routes départementales

Prenant la parole à son tour, Laetitia Quilici, insiste sur le rôle conséquent que joue le Conseil Général en matière de circulation avec l’entretien de 3.000 km de routes départementales et de services réguliers de transport en commun intercommunal par le biais de VarLib qui permet d’aller et de revenir d’un point à l’autre du département pour la modique somme de 3 €, sachant aussi que le Var fait appel à des technologies de nouvelle génération pour réaliser ses chantiers afin d’améliorer sans cesse la circulation, la fluidifier…A l’avenir, l’assemblée départementale compte étendre une complémentarité entre ses réseaux routiers et maritimes, créer des parkings relais pour favoriser le covoiturage et faire en sorte que les élus de tout bord partagent une même vision des solutions à apporter aux problèmes qui se posent.

"Non, le Conseil Général ne disparaîtra pas"

Revenant sur une critique formulée par ses adversaires, Ferdinand Bernhard est formel : « On a dit qu’aucune banque ne prêterait plus un centime dans la perspective de la disparition du Conseil Général à l’horizon 2020. Tout d’abord, je ne crois pas possible une telle disparition car il faudrait bien recaser tous ces milliers de fonctionnaires. Ensuite, ce serait une autre institution qui prendrait le relais. Et, bien entendu, honorerait les projets en cours ».

Le trou noir sur la D11 entre Ollioules et Sanary

Vinrent ensuite les questions, dont celles formulées par Michel Thuilier, adjoint au Maire d’Ollioules, délégué à la Sécurité, qui dénonce le trou noir en l’absence d’éclairage public sur la départementale D11 entre Ollioules et Sanary, l’absence de piste cyclable sur la D8 entre Ollioules et La Beaucaire.

Réponse du conseiller général : « Nous avons déjà beaucoup investi. Avant de réaliser l’éclairage, nous devons aussi réaliser l’enfouissement du réseau. Quant à une piste cyclable, cela a un coût, mais est-ce vraiment raisonnable quand on sait que peu de cyclistes fréquentent cette route »…Comme on le voit, rien n’est simple. Et encore moins par ces temps de crise économique.