Le 4. février 2015 à 17h21
Sanary
Caritatif
Le Lions Club Six-Fours Sanary Bandol remet un chèque à Dyspraxie France Dys
Pour ceux qui ne connaissent pas ce qu’est la dyspraxie, ce n’est pas une maladie, mais un trouble neurologique. Il y en a différent types, mais à chaque fois le résultat est le même : la difficulté à exécuter certains gestes courants. La dyspraxie constructive, c’est la difficulté à assembler (légos, bricolage…), la dyspraxie visuo-spatiale, c’est la difficulté dans l’organisation du geste et des troubles du regard (problème pour descendre des escaliers…), la dyspraxie idéatoire, c’est la difficulté à manipuler des outils. Il y a aussi la dyspraxie idéomotrice (difficulté à imiter des gestes), la dyspraxie de l’habillage et la dyspraxie oro-faciale (difficulté à articuler, siffler, souffler…). Comme si ça ne suffisait pas, ces dyspraxie peuvent se cumuler et s’associer à d’autres troubles comme le trouble du langage (dysphasie), le trouble du langage écrit (dyslexie), ou la dyscalculie (trouble du calcul) etc…C’est donc un trouble extrêmement handicapant au moment de l’apprentissage. C’est d’ailleurs à ce moment là que les enfants sont dépistés…
Aide à la lecture
Le Lions Club Six-Fours, Sanary, Bandol a donc remis un chèque à Dyspraxie France Dis 83, comme il l’avait déjà fait par le passé. Cette remise officielle s’est faite au Centre Azur de Sanary en présence des membres du club et de l’association. Pour le Lions Club, le Président de zone Paul Chamoin était accompagné du Président local Olivier Blaise et de la Présidente des œuvres sociales, Josette Lacour. C’est Isabelle Decitre, Présidente de Dyspraxie France Dys 83, qui a reçu le chèque. Elle était accompagnée de Mireille Carré, trésorière, Isabelle Rigal, membre du CA et Philippe Cuisinier, Président.
Ce don servira à financer des scanners à main qui faciliteront la lecture d’enfants dyspraxiques. En passant simplement le scanner à main sur une feuille, l’image est transmise automatiquement à un ordinateur, ce qui permet au jeune dyspraxique de pouvoir prendre son temps pour la lecture et donc de la faciliter. Lors d’un bref discours de remerciement, Isabelle Decitre a d’ailleurs regretté les difficultés d’intégration des jeunes dyspraxiques : « Il suffirait souvent simplement de la présence d’une ASP (Assistante Scolaire personnalisée) …»
PH, le 04 février 2015