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Le 26. mars 2015 à 14h46

Ollioules Elections départementales Le binôme laetitia Quilici et Ferdinand Bernhard appelle à la mobilisation

Bien que largement en tête après le premier tour (avec plus de 1.700 voix d’avance sur le FN), le binôme Laetitia Quilici – Ferdinand Bernhard (Majorité départementale avec le soutien de l’UMP) sait qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance, et qu’il faut se mobiliser jusqu’à la dernière seconde pour le second tour des élections départementales, dimanche prochain, 29 mars. Ce qui explique qu'une bonne partie de l’équipe était présente ce jeudi matin au Marché d’Ollioules (où, soit dit en passant, les candidats du FN se sont portés pâles).

« Rien n’est jamais gagné d’avance, même si nous sommes arrivés en tête dans trois des quatre communes du canton d’Ollioules où nous nous présentons Ferdinand Bernhard et moi ». Au milieu de quelques membres de son équipe et aux côtés de Richard Tognetti, suppléant, c’est Laetitia Quilici (1ère adjointe au Maire de Bandol) qui s’exprime ainsi sur le marché d’Ollioules ce jeudi, un marché inondé de soleil et offrant à profusion légumes, fruits et fleurs.

L’équipe, qui distribue ses tracts, est souvent sollicitée par les badauds, dont certains ignorent même (mais oui) pourquoi ces élections ont lieu.

Le pourquoi de ces élections


Il y a ce papy qui dit « Moi, je votais pour les cantonales, moi, les départementales je ne connais pas, ça doit encore être un nouveau truc du gouvernement ». Alors, première réponse des candidats : « C’est la même chose, c’est le nom qui a changé ».

« Et alors, pourquoi deux candidats maintenant? » « C’est pour respecter la parité homme femme »

Laetitia Quilici explique le rôle de ces conseillers

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D’autres veulent savoir à quoi sert cette assemblée départementale. Imperturbable, Laetitia Quilici explique que le rôle des conseillers départementaux vise l’aide sociale et de santé (attribution du RSA, aides à l’enfance, à la PMI…), l’enseignement (construction, entretien, équipement et fonctionnement des collèges dont pas exemple celui des Eucalyptus à Ollioules), la voierie (construction et entretien des routes départementales, réalisations de giratoires qui ont permis de réduire le nombre d’accidents graves, le transport (les transports scolaires, routiers de voyageurs (Var Lib), transports de handicapés…), le patrimoine (financement des musées départementaux, des bibliothèques, des archives…

Ce que le canton doit au Conseil Général


D’autres encore, veulent en savoir davantage, visiblement que cette présence des candidats sur le marché d’Ollioules ne laisse pas indifférent. Même encore sous le choc des termes du tract distribué la veille par les candidats FN, Laetitia Quilici répond aux uns et aux autres qui se posent des questions : « Ce débat est local, et très majoritairement les habitants d’Ollioules, de Sanary et de Bandol l’ont compris, même si à Evenos nous devons gagner de nouveaux électL urs…Tous les habitants du canton connaissent nos positions ; nous sommes en recherche de démocratie, de valeurs républicaines…, notre notre canton aura besoin d’élus de la majorité départementale pour réaliser les projets importants tant au plan des routes qu’en matière d’enseignement avec le collège de Bandol… »

"Ne pas banaliser les thèses du Fn


La banalisation des thèses du FN, le jeu politicien de la droite, comme d’une partie de la gauche parfois, utilisant le FN à des fins électoralistes, comme les politiques successives ne répondant pas aux attentes du peuple, de celles et ceux les plus en difficultés et en détresses, constituent un mélange détonnant qui finira par exploser à la face de tous les apprentis sorciers. Les électeurs de gauche quant à eux n’auront pas de candidats au second tour. Il est aussi inutile qu’incongru de leur donner la moindre consigne, tant il est vrai que de tout temps et en toutes circonstances, ils ont su dans un tel contexte, prendre et assumer toutes leurs responsabilités et cela sans que la réciprocité ne soit toujours avérée. Qu’importe, il est des valeurs avec lesquelles on ne transige jamais, c’est ce qui fonde la grandeur des idées, des femmes et des hommes ».

F.K, le 26 mars 2015

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