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C’est un bien agréable intermède musical qu’ont offert au public les quatre violoncellistes qui forment le quatuor Omacello : Odile Bergia, Magali Ferretti, Laura Laino et Nerte Dunan. Toutes ont débuté le violoncelle très tôt (vers 8 et 9 ans), sont devenues des professionnelles et ont donné une dimension particulière à leur passion pour cet instrument qui, dit-on, est proche de la voix humaine, en créant, voici plus de dix ans, le quatuor Omacello.

De Schubert à…James Bond

C’est dans le jardin du Couvent des Observatins (une grande première) que ces quatre dames, toutes de noir vêtues, ont donné un brillant aperçu de leur talent, créant, à travers un répertoire éclectique (d’après des arrangements d’Odile Bergia), de grands moments d’émotion.

De Franz Schubert à Enio Moricone en passant par Vivaldi, Haendel, Bartok, Albinoni, Brahms, Bizet…, il a été donné à entendre, et à applaudir, les airs les plus célèbres (on pourrait aussi dire les « tubes ») de la musique classique et contemporaine.

Brio et élégance

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Même si l’interprétation des quatre saisons de Vivaldi par des violoncelles a quelque peu pu surprendre les mélomanes puisque cette musique est écrite pour violons, il n’en demeure pas moins que cette originalité ne manquait pas d’intérêt, à l’image de la fameuse barcarolle des contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach ou encore la non moins célèbre valse de Brahms et la célébrissime habanera de Carmen de Georges Bizet, le tout enlevé avec brio et élégance

Après la musique classique, place à des moments plus contemporains avec quelques excellents tangos aux accents et rythmes bien argentins et, pour clore ce festival de hardiesse musicale, les violoncelles ont emboîté le pas à James Bond (la musique du générique composée par Ryser) et celui de Moricone (Mission).

Bref, un bien agréable intermède musical, un peu gâché tout de même par le vent et une température plutôt fraîche.

Le public était venu nombreux malgré le vent et la fraîcheur