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L'idée a fait son chemin, portée par l’association «Passions d’Auteurs» et son président Jo Dechifre, avec le soutien de Nello Tammaro, responsable de la librairie Charlemagne de La Seyne. A l'origine, des rencontres littéraires qui ont connu le succès, depuis la première en 2000. «Au fil des ans, nous avons voulu faire sortir les écrivains comme les poètes de leur coin tranquille devant l'ordinateur ou la feuille blanche. Sur des thèmes donnés ou sur improvisation libre, nous avons organisé des soirées dites théâtrales, à La Seyne, où chacun pouvait lire ou jouer son texte», explique Jo Dechifre. En période estivale, les membres de l'association se déplacent à Sanary, Bandol, Saint-Cyr et La Ciotat pour présenter leurs ouvrages.

Cent ans, ça se fête !

A l'exemple de la Ville qui chaque année, célèbre ses centenaires, l'association «Passions d'Auteurs» comptait bien fêter celui de son monument le plus célèbre. «Nous avions déjà édité des livres rassemblant aussi des textes divers écrits par les participants. L'idée est sans doute venue de là», se réjouit, Jo Dechifre. Et de préciser : «Il fallait détacher de la mémoire du Pont, son antécédente vie et pour favoriser sa résilience, lui offrir quelques lignes évoquant autre chose que le labeur». Pari réussi. La publication a bel et bien été lancée et les auteurs sollicités se sont prêtés au jeu.

Un ouvrage collectif

Bon nombre de poètes et écrivains seynois ont participé à la création du livre : Véronique Adam, Serge Baudot, Adrien Biscos, René Caplan, Jo Dechifre, Erick Demeurs, Elyane Deslondes, Dror, Denise Hemery, Marcus Malte, Jean-Paul Piazza, Jean-Christophe Vila, Jean-Marc Vincenti... sans oublier le soutien amical de Boris Cyrulnik. Le 4 juillet à 18 h au Transbordeur, avenue Gambetta, le public est invité à découvrir le livre et à s'entretenir avec les auteurs présents. Parmi eux, Jean-Christophe Vila, qui a prêté son concours à l'aventure : «J'ai choisi de raconter une fable. Mais attention, cette structure métallique est bien réelle, et le côté faussement loufoque de ma prose masque un vrai respect, celui que je porte aux femmes et aux hommes qui ont eu l'usage de ce pont transbordeur à travers l'activité des chantiers navals de la ville. Et là, il ne faut pas se méprendre».