L’épervier est une série de bande dessinée historique de Patrice Pellerin. Les six tomes retracent les aventures du chevalier Yann de Kermeur (l’épervier) accusé à tort d’un crime. Il œuvrera pour faire éclater la vérité et se retrouvera sur la piste d’un trésor mystérieux. L’adaptation pour France 2 est réalisée par Stéphane Clavier, la distribution compte notamment Aurélien Wiik, Martin Lamotte, Lou Doillon, Fanny Valette, Grégoire Collin ainsi qu’Armelle. Le tournage a débuté le 22 mars et devrait se terminer le 24 juin. Il s’agit d’un 6x52 minutes tourné en île de France, Bretagne et en PACA (Porquerolles, Giens…). Actuellement le Galion servant pour le tournage est amarré à la Seyne sur Mer. L’association des Pointus de Sanary devait participer à une scène du côté de Giens, mais un report pour cause de mauvais temps, puis des problèmes de disponibilité auront poussé le réalisateur à se tourner vers une autre association.

Léon Marti, alias Stéphane Martinet, seynois, et ancien six-fournais, y travaille comme « conseiller technique plongée ». Il gère tout ce qui a trait à la sécurité en mer, avec le club de plongée « Espace Mer » basé à la tour fondu de Giens. Car en plus d’être comédien, il a été sous marinier et plongeur dans la Marine Nationale. Il découvre sur ce tournage l’envers du décor : « c’est très intéressant, d’habitude je ne suis pas de ce côté-là. Ici, je découvre l’aspect production, et je me rends compte du travail effectué par l’ensemble de l’équipe. On ne compte pas ses heures, une vraie fourmilière au service du réalisateur! ». Outre la sécurité, il participe à une scène de plongée, enfermé dans un tonneau en bois. Les amateurs de la bande dessinée ne devraient pas être déçus.

Léon Marti poursuit son
bonhomme de chemin

Nous l’avions déjà vu au Théâtre Galli pour la pièce j’habite le placard, qui devrait de nouveau être jouée dans les mois à venir. Actuellement les projets ne manquent pas pour ce passionné, qui aura réalisé son rêve de devenir comédien depuis 2005, après avoir pris des cours d’arts dramatiques au cours Florent, mais aussi dans des compagnies locales comme l’aigle de Patmos (L’acteur face à la caméra). Aujourd’hui Il travaille sur une autre pièce, « derrière la porte » avec Marielle Lepla. On pourra le voir en patron de cyber café dans le téléfilm « furieuse » avec Frédéric Diefenthal ou dans « camping paradis ». Il jouera pour la première fois au cinéma, dans le rôle d’un skinead dans « Hallal, police d’état », comédie avec Eric et Ramzy. A côté de sa vie professionnelle Léon Marti s’engage pour l’environnement avec « Sea Shepherd », qui milite pour la défense des mammifères marins (voir : www.seashepherd.fr ). Un emploi du temps chargé, mais avec à la clef la satisfaction de réaliser son rêve, on devrait entendre encore souvent son nom dans les années à venir...

Léon Marti