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Le Centre loisirs jeunesse de la police nationale fonctionnait depuis plus de 40 ans à Bandol plage de la Capitainerie et accueillait entre le 1er juillet et le 31 août près de 250 jeunes. Les trois villes de la circonscription (Six-Fours, Sanary, Bandol) subventionnaient la structure. Mais la municipalité de Bandol a pris la décision au printemps de réinvestir le site, obligeant le CLJ à déménager... ou fermer : "Nous proposions des activités nautiques, et les locaux proposés n'étaient tout bonnement pas adaptés. D'autre part, il aurait fallu en juste un mois monter un dossier pour obtenir l'autorisation d'ouverture qu'on doit déposer deux mois à l'avance" a expliqué le président Henri Bruno. Et d'ajouter avec une certaine amertume: "Il faut se féliciter que cette année la commune de Bandol se soit dotée d'un Contrat local de sécurité de prévention de la délinquance mais regretter que l'une de ses premières actions soit de supprimer un CLJ Police crée justement pour prévenir la délinquance".
Désormais, le président étudie des possibilités sur d'autres communes pour l'an prochain, mais la nécessité d'être au bord de l'eau rend les choses plus difficiles: "En plus nous avons beaucoup de matériels dont je continue à payer les assurances pour rien, si on nous avait dit qu'on n'ouvrirait pas bien plus tôt on n'en serait pas là." Le CLJ a près de 8 embarcations, du pointu au Zodiac, une vingtaine d'équipements de plongée, de quoi remplir un hangar. Tout ce matériel aura permis à des centaines d'enfants la découverte de nombreuses activités: "Nous avions dans les encadrants huit brevets d'état, c'est du gâchis".
Le président a souhaité communiquer sur la femeture du site: "Je reçois des dizaines d'appels. Le CLJ police nationale du commissariat de police Sanary-Six-Fours-Bandol est bien fermé pour la saison estivale 2011".