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Le 13. septembre 2014 à 19h45

Le Brusc Spectacle U Terranu communie avec Le Brusc

Le Groupe U Terranu a chanté, vendredi soir au Brusc dans la petite église St Pierre, un répertoire de chants traditionnels corses revisités. Ils ont su captiver le public.

Qui a dit que les chants traditionnels corses sont ennuyeux ? U Terranu nous a prouvé tout le contraire lors du récital qu’ils ont donné vendredi soir en l’église St Pierre du Brusc. Avec une balance bien ajustée, ils ont su trouver le bon équilibre, équilibre en volume mais aussi en qualité et variété, grâce à une polyphonie originale qui a réuni deux chanteurs et musiciens très différents et une chanteuse, une première dans cet univers.

Du métal au médiéval


Les trois membres d’U Terranu se sont regroupés il y a seulement 10 mois, avec l’ambition de reprendre et revisiter les chants corses. Marc Codaccioni a été l’étincelle, comme il le dit, tout en ajoutant: « L’étincelle, ce n’est pas le moteur ». Avec sa voix railleuse et rauque, il joue du violon et de la guitare. Stéphane Albertini, qu’il côtoie depuis des années est compositeur dans le Métal, alors qu’il joue du piano, de l’orgue et des percussions. Sa voix est plus feutrée, mais on ne l’entend guère que chanter. « C’est le taciturne du groupe, il ne parle jamais » précise Marc. Tous deux sont corses et lorsque Stéphane a présenté Maryse Chastan à Marc, la fusion s’est opérée. Maryse qui joue de la harpe, de la flûte et des percussions, chante habituellement du médiéval et du chant traditionnel indien.
A eux trois, ils sont U Terranu, « une brise corse, la seule qui part de la montagne » nous explique Marc. Le trio est complété par l’ingénieur du son, Stéphane, important pour trouver le bon équilibre car le groupe joue dans des lieux très variés.

Rencontre avec Le Brusc


C’est en cherchant des lieux pour se produire qu’ils sont tombés sur Pierre Peter, de L’Association St Pierre du Brusc. L’accord fut trouvé avec ce lieu à la taille souhaité par le groupe qui préfère les concerts intimistes aux grandes salles « pour être plus proche du public ».
Ce soir-là, la Corse a envahi le Brusc, mais envahi n’est pas le bon terme. Je dirais plutôt communié et les quelques 80 spectateurs présents en ont bien profités.

PH, le 13 septembre 2014

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Marc Codaccioni Maryse Chastan Stephane Albertini
Marc Codaccioni