Le 28. octobre 2012 à 23h23
C’était un pari risqué pour Six-Fours Handisport lors de leur 4ème spectacle annuel. Les années précédentes, les deux différentes formations (Les Copains de Georges et Jean Marc Dermesropian) interprétaient du Brassens, du Ferrat et autres artistes extrêmement connus et reconnus ayant leur public. Cette année, le choix s’est porté sur le groupe Sale Petit Bonhomme, qui, lui aussi jouait du Brassens à ses débuts, mais a maintenant son propre répertoire et son CD. Si la reconnaissance de cette formation est en constante évolution, surtout depuis sa participation au festival Off d’Avignon, elle est néanmoins moins connue du grand public que ses illustres modèles.
Est-ce la météo, ou est-ce leur renommée, encore insuffisante ? Toujours est-il que le concert n’a pas fait salle comble. Seulement une petite centaine de personnes était présente.
En entame de soirée, Patrick Grignon, membre de Six-Fours Handisport et multi handicapé de naissance, a lu deux de ses poèmes, accompagné par l’interprète en langage des signes du groupe Sale Petit Bonhomme. Ce cri du cœur parcourant les lignes de ses poésies transpirait réellement. Dans un fort moment d’émotion, Patrick Grignon a su exprimer, tout en pudeur, le manque d’amour sensuel que peut ressentir une personne née avec un lourd handicap et ce qui se cache derrière sa façade de clown attachant. Lui qui affirme souvent « Je n’aurais jamais dû naître », a su nous tirer des larmes dans un moment qui sera sans doute pour lui inoubliable, mais qui l’a été pour le public entier.
Après cette première partie étonnante, Sale Petit Bonhomme a déroulé son spectacle en alternant avec justesse et équilibre, poésie, jazz, jazz manouche, chansons à texte, avec les compositions personnelles tirées de son deuxième album ‘Ma semaine’ qui vient de sortir. Le groupe, composé de 3 musiciens et d’une interprète particulière, puisqu’elle image les textes du chanteur en langage des signes, a l’ambition de partager sa musique avec tous, même sourds et malentendants. L’humour et la sensibilité omniprésents ont cloué les spectateurs sur leur siège.
A voir leurs sourires à la fin du spectacle, tous ceux qui avaient bravé les éléments pour venir n’ont vraiment pas été déçus. C’était une sacrée soirée!
Six Fours Spectacle Sale Petit Bonhomme joue pour Six-Fours Handisport
Samedi 27 octobre, à 20h30, le groupe Sale Petit Bonhomme a donné son concert à Six-Fours, Salle CCAS Martin Zédé, au profit de l’association Six-Fours Handisport. Le groupe qui a participé au Festival OFF d’Avignon 2012, avec 22 concerts, a la particularité de mêler poésie et langue des signes, dans un spectacle très musical.
La magie des signes
Dans la tempête
C’était un pari risqué pour Six-Fours Handisport lors de leur 4ème spectacle annuel. Les années précédentes, les deux différentes formations (Les Copains de Georges et Jean Marc Dermesropian) interprétaient du Brassens, du Ferrat et autres artistes extrêmement connus et reconnus ayant leur public. Cette année, le choix s’est porté sur le groupe Sale Petit Bonhomme, qui, lui aussi jouait du Brassens à ses débuts, mais a maintenant son propre répertoire et son CD. Si la reconnaissance de cette formation est en constante évolution, surtout depuis sa participation au festival Off d’Avignon, elle est néanmoins moins connue du grand public que ses illustres modèles.
Est-ce la météo, ou est-ce leur renommée, encore insuffisante ? Toujours est-il que le concert n’a pas fait salle comble. Seulement une petite centaine de personnes était présente.
Une entame émouvante de Patrick Grignon
En entame de soirée, Patrick Grignon, membre de Six-Fours Handisport et multi handicapé de naissance, a lu deux de ses poèmes, accompagné par l’interprète en langage des signes du groupe Sale Petit Bonhomme. Ce cri du cœur parcourant les lignes de ses poésies transpirait réellement. Dans un fort moment d’émotion, Patrick Grignon a su exprimer, tout en pudeur, le manque d’amour sensuel que peut ressentir une personne née avec un lourd handicap et ce qui se cache derrière sa façade de clown attachant. Lui qui affirme souvent « Je n’aurais jamais dû naître », a su nous tirer des larmes dans un moment qui sera sans doute pour lui inoubliable, mais qui l’a été pour le public entier.
Une sacrée soirée !
Après cette première partie étonnante, Sale Petit Bonhomme a déroulé son spectacle en alternant avec justesse et équilibre, poésie, jazz, jazz manouche, chansons à texte, avec les compositions personnelles tirées de son deuxième album ‘Ma semaine’ qui vient de sortir. Le groupe, composé de 3 musiciens et d’une interprète particulière, puisqu’elle image les textes du chanteur en langage des signes, a l’ambition de partager sa musique avec tous, même sourds et malentendants. L’humour et la sensibilité omniprésents ont cloué les spectateurs sur leur siège.
A voir leurs sourires à la fin du spectacle, tous ceux qui avaient bravé les éléments pour venir n’ont vraiment pas été déçus. C’était une sacrée soirée!
HP, le 28 octobre 2012
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