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« Vous payez de plus en plus d’impôts, le chômage augmente, la croissance est nulle et la déflation nous guette et ça, c’est bien la faute au gouvernement actuel. Heureusement que le pétrole et l’euro n’ont jamais été aussi bas ! »
Pour ses vœux parlementaires ce samedi, dans son local de campagne, le député-maire de Six-Fours Jean-Sébastien Vialatte, a débuté son allocution par un discours de politique générale très critique vis-à-vis du gouvernement et des socialistes. Il a fustigé l’approximation et les hésitations de ce dernier : « On ne sait toujours pas ou on va. Comment peut-on faire le budget d’une commune sans connaitre ses recettes ? Entre l’écotaxe abandonnée, qui va nous couter au moins 800 millions d’euros, le barrage de Sivens stoppé et la disparition des départements mise en sommeil, on est dans une approximation totale… »

Trop peu de moyens militaires

Le député-maire est ensuite revenu sur les attentats et la politique extérieure : « Je n’ai jamais lu Charly Hebdo, mais je suis atterré de ce qui s’est passé. Il faut faire attention, aujourd’hui, le monde musulman se soulève partout dans le monde. Il faut d’abord régler les problèmes en dehors de nos frontières, mais la France a trop peu de moyens militaires. » Il a ensuite donné l’exemple de sa femme qui est allée à Lyon en train et de lui-même qui s’est rendu à Paris en avion : « Nous n’avons vu aucun policier, ni dans les gares, ni dans les aéroports…. »

Votez, c’est primordial

Il a ensuite été question des prochaines élections départementales. Après avoir présenté les différentes équipes UMP (Pour Six-Fours, les candidats sont Joseph Mulé et Nathalie Bicais et les suppléants, Jean-Sébastien Vialatte et Valérie Chambelland), le maire a critiqué le nouveau découpage (Six-Fours est rattaché à St Mandrier (10 % des votants) et au littoral de La Seyne (20%)) : « Tout a été fait pour nous mettre en difficulté. En dehors de l’union, il n’y aura pas de salut et nous avons tout fait en accord avec l’UDI » Alors qu’à Sanary, le discours de Ferdinand Bernhard ne citait pas directement l’adversaire à battre, Jean-Sébastien Vialatte l’identifiait ouvertement : « Ces élections sont capitales... Il y a un risque de basculement vers le Front, en partie à cause du rapprochement des idées de Mme Le Pen et des partis d’extrême Gauche, tout deux remettent l’Europe en cause. Les électeurs de gauche déçus resteront à la maison. C’est donc l’abstention qui profitera au FN. »
Le député-maire concluait : « Venez voter. La démocratie, c’est avant tout dans les urnes. »