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Le 16. février 2014 à 10h33

Six Fours Vie de la cité La maison au bord de la falaise : Erik Tamburi prend les choses en main

Erik Tamburi, élu de l’opposition a décidé de se pencher sur le dossier d’Hélène Cesmat et de lui venir en aide. Vendredi 14 février, il s’est donc rendu en mairie pour demander le dossier d’urbanisme complet.

Jean-Louis Annibal, Erik Tamburi et Hélène Cesmat devant la mairie

Jean-Louis Annibal, Erik Tamburi et Hélène Cesmat devant la mairie

Aidé de son avocat, Hélène Cesmat se sent impuissante et faible face au promoteur tout puissant JNP Group, constructeur de l’immeuble Résidence Boucle de Bellevue. Elle a rencontré Erik Tamburi et celui-ci a décidé de l’aider et de se plonger dans ce dossier : « Ce n’est pas en tant que candidat, que j’interviens, mais bien en ma qualité d’élu de l’opposition, qui veut défendre Six-Fours », nous affirmait-il.
A 14h15 vendredi 14 février, Hélène Cesmat avait donc rendez-vous à la mairie, avec lui et Jean-Louis Annibal (président de l'Association de Protection des Sites et du Littoral du Cap Sicié et vice-président de l'Union Départementale Vie et Nature agréée par la Préfecture). Ensemble, ils ont été demander le dossier complet concernant cette construction, dans le but d’entamer une procédure en justice, si cela est encore possible.

A la défense de tout un quartier


La démarche d’Erik Tamburi est, certes d’aider Hélène Cesmat, "mais aussi tout un quartier" déclare-t-il :
« Constatant que le quartier des Lônes est actuellement dévasté par les constructions d'immeubles, j'ai décidé, en ma qualité actuelle d'élu d'opposition, d'aider les riverains victimes… Mon ami Jean-Louis Annibal m'aide à agir juridiquement.»
«A la Boucle de Bellevue aux Lônes, j'ai été contacté tour à tour par deux personnes âgées propriétaires de petites maisons impactées par deux programmes immobiliers.
Dans le 1er cas, cela provoque des inondations (du fait que la parcelle voisine a été totalement goudronnée) et j'ai dû contacter le promoteur pour m'assurer des travaux nécessaires aux écoulements.»
«Dans le 2ème cas c'est une partie de la clôture de la dame (ndlr : Hélène Cesmat) qui s'est effondrée dans le précipice créé par le promoteur. Quand bien même le délai de prescription pour dénoncer le permis accordé par la mairie est dépassé à priori, toute action pour apprécier la conformité des travaux à posteriori est possible, d'autant que le chantier nous semble surdimensionné.
Nous ne voulions pas laisser cette dame seule et l'aider face à cette situation : "on n'agit pas de la sorte dans un quartier, les promoteurs, même s'ils sont détenteurs d'un permis, ne doivent pas tout écraser sur leur passage". »

Selon nos informations, le dossier pourrait prendre une tournure judiciaire…

PH, le 16 février 2014