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Le 14. novembre 2014 à 14h22

Six Fours Eco échos "L’Opticien", le choix de la qualité!

Dans le monde des opticiens, il y a les grandes enseignes avec leurs campagnes publicitaires qui envahissent notre petit-écran et il y a les indépendants, comme l’Opticien à Six-Fours. Ces derniers ont plus d’arguments qu’il n’y parait en faveur du client.

Après avoir été sous enseigne Krys, Patrick de Fuentes, gérant du magasin d’optique L’Opticien à la Cantarelle a choisi de redevenir indépendant fin 2010.

M. De Fuentes, pourquoi ce choix
de redevenir indépendant ?


L’orientation de l’enseigne Krys ne me convenait plus, ni à nous, ni à notre clientèle car la qualité et le conseil sont fondamentaux dans ce secteur. Au niveau des montures que l’on nous imposait ça allait encore, mais pour les verres, ce n’était plus possible. Notre fournisseur Rodenstock n’était pas référencé. Nous nous sommes alors décidés à les quitter pour privilégier la qualité. Les 6 premiers mois de 2011 ont été compliqués, puis, tout est revenu à la normale avec la sécurité de bien connaître nos produits et leur origine.

Comment pouvez-vous alors vous aligner
sur vos concurrents de ces grandes enseignes ?


Nous pratiquons toujours l’offre de la 2ème paire de lunettes gratuite en rognant sur notre marge. Notre fournisseur de verres Rodenstock, fait aussi des efforts. Et puis, le fait de ne plus verser de redevance aux enseignes nous permet de nous aligner. Une enseigne négocie en amont, mais se récupère sur ses vendeurs. Etant sorti de ce système, nous arrivons très bien à concilier qualité et prix.

Quels sont vos atouts?


Pour être indépendant, il faut être connaisseur et pro depuis longtemps, c’est notre cas. Avec les salons professionnels, nous sommes au courant des nouveautés aussi vite que les grandes enseignes en étant même plus réactifs. Si demain, je veux référencer un produit je peux le faire.
J’ai aussi une totale liberté au niveau des mutuelles. Certaines tirent le marché vers le bas, d’autres laissent la liberté du choix des verres, comme Emoa, Mutuelle du Var ou Mutuelle Verte avec lesquelles je pratique le 1/3 payant, entre autres. Chez L’Opticien, on peut travailler sur plusieurs gammes de prix, mais toujours en gardant un certain niveau de qualité.

Quelles marques proposez-vous ?


En montures, je propose les incontournables Ray-Ban, Dolce Gabana, Vuarnet, Vogue, Armani. Des plus originaux et plus techniques comme IC Berlin, Vuillet Vega, Silhouette. Des créateurs aussi : Etnia, Jean Lafont, Frédérique Beausoleil. En verres, c’est à 99% Rodenstock, leader en Allemagne. Ses traitements sont garantis 3 ans et l’adaptation aux verres progressifs est de 6 mois.

Quel est le futur de L’Opticien ?


On parle de plus en plus de prothèses auditives et certaines peuvent s’intégrer aux branches de lunettes, mais ce sont deux métiers différents qui nécessitent des locaux et du matériel. J’ai plutôt choisi de travailler avec un partenaire. C’est Audition Conseil, 74 Rue de la République, qui est un pro, spécialisé en audioprothésiste.
Sinon, nous souhaitons continuer comme nous le faisons actuellement, en étant actifs dans la vie locale. Nous sommes partenaires du Tennis Club de Carredon et nous participons au Téléthon et à des forums de l’emploi.
Le marché va dans deux directions : la proximité avec la qualité et le low cost avec certaines mutuelles. Nous avons choisis notre camp… sans que cela ne se ressente au niveau prix !

PH, le 14 novembre 2014

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Autres photos:

Patrick De Fuentes Le fidèle Franck Moullet, employé historique et Claire Thomas, étudiante en alternance. Au centre de la Cantarelle, à deux pas de la mairie et de la poste
Patrick De Fuentes