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Après la célébration au Brusc c'est de la place Jean Jjaurès que devait s'ébranler le cortège qui allait passer par la rue République, la place des Poilus, les bien nommées, l'avenue Vincent Picareau, pour se retrouver Esplanade de la Libération où devait se dérouler la cérémonie
Cette année, le soleil était au rendez-vous et toutes les associations patriotiques et six-fournaises, communiaient dans une même ferveur auprès de la majorité des élus réunis nombreux autour du Maire, Jean-Sébastien Vialatte et des autorités militaires.
Nombre d'élèves du collège Reynier, accompagnés par leurs professeurs, étaient venus participer à cette commémoration et portaient un tee-shirt blanc sur lequel était inscrit "Souvenir Français"
D'ailleurs, deux jeunes adolescentes, Manon Schneider et Marie-Océane Leroy, lauréates du concours national "Déportation et Résistance" vinrent lire la lettre d'un poilu à son enfant, écrite dans les tranchées. Ce fut un moment fort émouvant.

Devoir de mémoire

La cérémonie était orchestrée par Denis Perier, délégué aux Anciens Combattants, les discours se succédèrent comme à l'habitude, dits par Thierry Mas Saint-Guiral, adjoint délégué à la sécurité et la police municipale, suivi par Jean-Sébastien Vialatte qui rappela l'importance de la pérennité d'une telle cérémonie car il ne faut pas oublier, tous ces hommes tombés au champ d'honneur pour la France et la Liberté, avec courage et abnégation, tous ces villages détruits, cette folie meurtrière : "Un peuple sans mémoire est un peuple sans souvenirs. Nous avons un devoir de mémoire à nos aînés et devons nous aussi faire passer le flambeau à notre jeunesse. Nous sommes tous porteurs de l'héritage de nos glorieux poilus"
Puis, après la sonnerie aux morts, la remise de gerbes traditionnelle, la Marseillaise fut entonnée pour tous ceux - et ils étaient nombreux - réunis autour de ce symbolique monument aux morts.
Ce fut encore un grand moment d'émotion et de ferveur citoyenne.