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Le 24. janvier 2011 à 22h06

Six Fours Vernissage Large rétrospective de l'oeuvre de Gérard Eppelé à la Maison du Cygne

En étroite collaboration avec la Villa Tamaris, le Pôle Arts plastiques expose à la Maison du Cygne les dessins, peintures et sculptures de Gérard Eppelé, artiste-peintre installé à Arles depuis 10 ans.

Gérard Eppelé aux côtés de Dominique Ducasse, adjointe à la culture, lors du vernissage

Gérard Eppelé aux côtés de Dominique Ducasse, adjointe à la culture, lors du vernissage

Né en 1929 à Cherbourg, Gérard Eppelé vit ensuite au Maroc jusqu'à l'âge de 15 ans. Il débute en 1942 des études à l''école des Beaux-Arts de Toulouse, puis à l'école de Tapisserie d'Aubusson de 1952 à1953. Il travaille à Paris comme décorateur dans le cinéma pour Max Douy. De retour dans la région, il rencontre Jean Dubuffet à Vence et devient son assistant.
Aujourd'hui maître à part entière, il nous présente ses toiles, dessins et bois découpés, fruits d'un long parcours artistique. Ce qui l'intéresse, c'est l'humain et, pour lui, l'art est, comme la science, une découverte du monde. Sur la toile, des corps ou des visages aux yeux hagards et figés de souffrance. Ces souffrances, il les puise dans ce qu'il a vu, vécu ou lu car il ne cesse de constater que les thèmes traités rebondissent et se répondent comme en écho. Ainsi, s'est-il penché sur une photographie qui l'a longtemps interrogé, représentant une famille dans le ghetto de Varsovie , dont un jeune garçon anonyme de 9 ans. Puis, sa rencontre avec deux survivants du ghetto l'a conduit à réaliser une série de dessins intitulée « Le survivant de Varsovie ». Un long travail d'étude dans lequel il a voulu nous dévoiler la fragilité de l'homme.
Son travail s'exprime largement autour du dessin qui est pour lui "l'expression première du peintre, un art à part entière. Plus souple que la peinture, il permet le développement de la pensée, des émotions, une spontanéité sans contrainte qui laisse toute la place à la création".
En résidence au Musée départemental de Gap, il travaille actuellement sur une œuvre monumentale, un triptyque inspiré du célèbre retable d'Eisenman (XIVe).

A la Maison du Cygne, jusqu'au 20 février

A.I., le 24 janvier 2011

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