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Le premier adjoint Joseph Mulé a dû affronter une palanquée de questions, et certains avaient visiblement comme obsession les sanitaires, et un peu plus le débat aurait pu déraper, comme quoi les toilettes restent un sujet très sensible. Concrètement les sanitaires ne devraient pas voir le jour cet été au port de la Coudoulière, même si le premier adjoint confirmait: "dans le cadre de l'obtention du label port propre, il est obligatoire d'avoir des sanitaires et douches adaptés, donc cela se fera". Et certains plaisanciers de critiquer la présence de locaux commerciaux, fermés en partie à l'année, qui pourraient accueillir ces fameux sanitaires. Le premier adjoint: "nous avons permis à des commerces liés aux activités nautiques de s'installer, cela fait travailler des jeunes. Il me semble qu'en période hivernale le port diminue ses activités et il est donc normal que certains commerces ferment. On a autorisé un pêcheur à s'installer, cela semble marcher". Concrètement l'élu fit part de la longueur des procédures, de la nécessité d'obtenir les autorisations pour le permis de construire, qu'il y avait beaucoup de contraintes mais que cela se ferait nécessairement: il y aura donc bien des sanitaires, mais cela se fera certainement après la saison.
Idem pour la maison de la mer: aucune date n'est avancée, nous en sommes au temps des procédures et beaucoup de paramètres échappent à la municipalité: "on a validé l'avant-projet sommaire et détaillé avec l'architecte, mais maintenant on doit aussi prendre en considération les soucis liés à la falaise. Je ne peux pas vous annoncer une date, ce n'est pas de notre ressort".
Autre sujet, les tarifs, et les augmentations annuelles de 3%: "on a pris le parti de faire des augmentations régulières pour éviter des hausses trop importantes au coup par coup. Cela nous a permis de dégager des excédents pour les grands ouvrages et d'éviter d'effectuer de trop gros emprunts". Certains plaisanciers "passagers à l'année" se sont plaint du tarif très élevé, d'autant plus que l'élu confirmait que les recettes des passagers comptaient beaucoup dans les finances, de quoi vexer certains "passagers à l'année". Normalement, selon la réglementation, il n'est pas possible de stationner toute l'année, mais tous les ports s'accommodent de cette règle. Mais c'est sûr que cela fait mal au portefeuille...
Digue et station de dessalement
La digue de la Coudoulière a subi une dégradation avec une déconstruction au niveau du noyau. Une réfection totale est envisagée. Cette année une étude importante a été engagée pour une somme avoisinant les 150.000 euros. Les travaux ne sont pas prévus avant 2013 et pourraient atteindre 1,2 million d'euros.
Enfin bientôt la station de déssalement sera en place et permettra de laver les bateaux sur l'aire de carénage en avril 2012.
Port de la Méditerranée
Autre sujet, le port Méditerranée (voir notre précédent article). Le premier adjoint a rappelé le contexte: le projet se situe dans un ensemble d'aménagement de la promenade Charles de Gaulle: "le maire a fait le choix de ne pas abandonner ce projet, on a donc relancé l'ensemble des études, et on a obtenu un avis favorable de la grande commission nautique pour son avis sur le plan d'eau". Il y a encore de nombreuses étapes à franchir dont l'avis du conseil portuaire et l'enquête publique avant de s'attaquer aux ouvrages. A terme le port pourrait accueillir 70 embarcations de petites tailles. Mais il faudra mener une réflexion sur le financement, et les bateaux qui pourront prétendre s'y installer seront ceux figurant sur la liste d'attente spécifique à ce port.

Le projet du port de la Méditerranée avance.