Ouest Var > Actualité > Six Fours les Plages > L'aménagement du port Méditerranée et de Bonnegrâce...
Le 29. juin 2011 à 15h39

Six Fours Conseil municipal (suite et fin) L'aménagement du port Méditerranée et de Bonnegrâce en bonne voie

Lundi soir le conseil municipal devait se prononcer sur le lancement des enquêtes publiques et autorisations nécessaires pour l'aménagement de la partie sud-est de Bonnegrâce et du port Méditerranée.

L'extension du port Méditerranée et l'aménagement de la partie sud-est de Bonnegrâce à nouveau en débat.

L'extension du port Méditerranée et l'aménagement de la partie sud-est de Bonnegrâce à nouveau en débat.

Le projet d'aménagement de la zone sud-est de la plage de Bonnegrâce remonte à 1999 et avait pour objet l'aménagement et la protection d'un terre plein comprenant une cale de mise à l'eau, l'extension du port Méditerranée, l'amélioration du rejet des eaux et la requalification urbaine et paysagère du front de mer. Après les autorisations acquises, les travaux démarreront en 2002 mais, en février 2004, le tribunal administratif de Nice annule ces autorisations "pour mise en péril des herbiers de posidonie et cymodocée" suite au recours de deux associations. Or les travaux avaient déjà bien avancé avec la réalisation de la cale de mise à l'eau, le quai nord, la quasi totalité du terre-plein et des exutoires pluviaux. Lors du conseil municipal de lundi le maire a expliqué: "à ce moment là, non seulement les juges se prononcent mais émettent aussi un avis pour reprendre l'aménagement en respectant les attentes des associations. On a donc décidé de suivre ces recommandations". S'ensuivra une procédure de concertation de mai 2004 à juin 2008 avec, pour objectifs, la valorisation "de l'espace maritime propice aux activités nautiques à caractère sportif, touristique et au développement de l'activité de petite plaisance". Concrètement, il s'agit de l'extension de la capacité d'accueil du port Méditerranée à 71 postes, la création d'une digue mixte béton enrochement, l'aménagement du musoir du terre-plein existant, la création d'un mur chasse-mer le long du terre-plein afin de limiter les franchissements, la création d'un nouveau quai, la réalisation d'un brise-lames et la création d'aménagements à terre (bureau de port et équipements sanitaires). Il y aura également le démantèlement partiel des digues en place en fonction de l'implantation des herbiers, le dragage du plan d'eau et la mise en place d'une appontement.
Tout ce projet est évalué à 6.200.000€, ce qui fera dire à Erik Tamburi, craignant de nouvelles péripéties juridiques: "ça a déjà coûté beaucoup d'argent au contribuable et poursuivre encore cette aventure d'extension du port, n'est-ce pas faire courir inutilement un risque pour les contriuables". Philippe Guinet (EELV) alla dans le même sens, et les opposants firent remarquer le coût pharaonique des travaux: "Les contribuables n'ont pas en charge les travaux liés au port, ce sont les plaisanciers qui les financeront à hauteur de 2.000.000€" répondra le maire. Le débat fut émaillé de nombreuses digressions mais, au final, malgré le vote contre de l'ensemble des conseillers municipaux d'opposition, le projet a été approuvé.

D. D., le 29 juin 2011

Autres photos: