Ouest Var > Actualité > Six Fours les Plages > "Un dojo pour Réo" est devenu une réalité
Le 29. avril 2011 à 18h43

Six Fours Solidarité "Un dojo pour Réo" est devenu une réalité

Les relations s'intensifient entre les karatékas six-fournais et les nombreux adeptes de ce sport au Burkina-Faso, ce pays africain attachant mais qui a besoin du soutien d'associations telles qu'"Un dojo pour Réo"

Les kimonos amenés par les Six-Fournais ont été vite enfilés

Les kimonos amenés par les Six-Fournais ont été vite enfilés

En moins de deux ans et à force de ténacité et d'enthousiasme, Cécile Limier, karatéka de haut niveau au sein du club six-fournais, a réussi la gageure de faire construire à Réo, une grosse bourgade du centre du pays où quelques adeptes de cette discipline s'entraînaient dans les pires conditions et obtenaient pourtant de bons résultats, un dojo de qualité.
Il y a quelque temps, une délégation six-fournaise s'est rendue sur place pour constater le changement. Cécile Limier raconte :
"Notre groupe était composé de 7 karatékas, dont 3 femmes et 4 hommes, tous issus du club "kanku dai Six-fours" : Anais Aulas et Marie-Diane Tassy (1er dan), Michel Lendy (2ème dan), Yves Aulas (3ème dan), Gérard Delcroix (5ème dan), Louis Wan Der Heyoten (7ème dan) et moi-même.
"Notre premier but était Réo et son dojo, à la construction duquel nous avons largement participé (voir notre précédent article). Nous leur avons amené du matériel ( 80 kimonos, Makiwaras, ceintures, diplômes etc..) et avons organisé un passage de niveau pour les enfants. Tous ont été méritants et ont été récompensés. Nous avons ainsi pu constater l'amélioration des conditions d'entraînement, ce qui suscite la plus grande joie des enfants. Ils se sentent désormais "chez eux" comme ils disent. Un potager et des arbres fruitiers ont été plantés et agrémentent le dojo. Grâce à la création du puits, les karatékas peuvent boire lors des entraînements. Nous avons aussi vu avec plaisir que l'enseigne "Karaté Club de Réo" Six-fours/Réo a pu être peinte sur le portail extérieur, ce qui symbolise le partenariat qui nous lie. Et grâce au parrainage, les enfants peuvent pratiquer le karaté, se rendre aux compétitions et passer les ceintures (examen payant au Burkina).

Des contacts au plus haut niveau


"Nous avons pu mener une autre action en direction de la fédération de Karaté du Burkina : M. Souleymane Yameogo, président de la FBK nous a sollicités pour participer au passage de grade en tant que membre du jury, notemment pou les 3ème, 4ème et 5ème dan à Ouagadougou, capitale du Burkina. Trois premiers karatékas ont été promus au grade du 5ème dan (ce qui est le plus haut grade au Burkina faso). Cela représente un 'espoir d'évolution au niveau de la pratique du Karaté-DO, ainsi que des mentalités dans le pays, à travers la transmission de l'enseignement et le partage des connaissances. Ce n'était pas le cas jusque là.
Un stage de haut niveau a été organisé par la FKB, encadré par Louis WAN DER HEYOTEN sur trois jours, auquel de nombreux karatékas ont participé.
"Nous avons pu par ailleurs rencontrer le ministre des sports et des loisirs en présence du président de la FBK . Cette rencontre a eu pour objet d'évoquer la mise en place du partenariat France/ Burkina, notamment à travers les actions menées par notre 'association "un dojo pour Réo". Nous avons également sollicité un vif soutien auprès du ministre afin de permettre le déplacement de l'équipe nationale féminine Burkinabé en France lors du prochain Open mondial, en 2013 normalement. "

, le 29 avril 2011

Autres photos:

Cécile Limier a pu constater que le nom de Six-Fours avait trouvé sa place sur le portail du dojo Une amitié solide s'est nouée à Réo Une partie de la délégation fut reçue par le ministre des sports
Cécile Limier a pu constater que le nom de Six-Fours avait trouvé sa place sur le portail du dojo