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Le 13. mars 2014 à 16h12

Six Fours Patrimoine Un havre de paix en plein centre-ville

Geneviève Briffaz, adjointe à l’environnement, présentait jeudi matin la réhabilitation de l'aire de battage du vieux quartier Reynier. Ce lieu tout à fait insoupçonné, qui témoignage de son activité agricole du siècle dernier, a retrouvé son charme d’antan grâce au travail du service environnement qui a voulu mettre en valeur ce patrimoine historique.

Sur les aires communes de battage on apportait, encore au 19ème siècle le blé pour séparer les grains de l’épi à l’aide d’un fléau, manche au bout duquel était fixée une boucle de cuir . Parfois le blé était foulé sous les pattes d’un bœuf, d’un cheval ou d’un mulet. Le paysan se tenait alors au centre de l’aire et faisait tourner les bêtes qui avaient les yeux bandés pour les protéger de la poussière. Un travail long et pénible qui se poursuivait des jours durant.

L’aire de battage du quartier de Reynier était livrée à l’abandon et servait de parking sauvage. L’élue Geneviève Briffaz, accompagnée dans son projet par Cécile Sibut, chargée des projets et du suivi des travaux du service environnement, ont ainsi voulu ressusciter ce patrimoine historique. Le lieu nettoyé l’an dernier a ensuite été restauré par la Société Provençale de Paysages après une commande de marché de la ville.
Les travaux débutés en janvier sont désormais achevés à la grande joie des riverains qui trouvent là un lieu paisible, un véritable havre de paix insoupçonné à deux pas du centre ville, où il fait bon s’arrêter pour bavarder à l’ombre des arbres fruitiers existants ou replantés : oranger, amandier, figuier, citronnier, caprier et rosiers anciens. Une pergola a été installée pour accueillir le pied de vigne vierge ancienne. Le petit muret et le dallage ont été repris dans les règles de l’art par le tailleur de pierres Nicolas Gonthier et donnent à l’ensemble un aspect respectueux de ce que pouvait être ce lieu à l’époque. A voir absolument !

A.I, le 13 mars 2014

Autres photos:

Les aires 'caladées', c’est-à-dire pavées de pierres, dégageaient moins de poussière et demandaient moins d’entretien. La plupart étaient circulaires et permettaient ainsi d'y faire travailler les  bêtes. L'équipe du service environnement avec l'élue Geneviève Briffaz (à gauche)  Une nouvelle pergola accueille la vigne ancienne
Les aires 'caladées', c’est-à-dire pavées de pierres, dégageaient moins de poussière et demandaient moins d’entretien. La plupart étaient circulaires et permettaient ainsi d'y faire travailler les bêtes.