Magali Rinaldi, de l'association des parents d'élèves "les enfants d'abord" revenait sur cette fermeture : "en juin il était prévu la fermeture d'une classe car il devait y avoir 20 élèves de moins. Or 22 élèves ont été inscrits durant l'été et, la veille de la rentrée, nous apprenons la suppression d'une classe. Total : on a une classe CP-CE1 et une classe CE1-CE2". Une pétition a été lancée rassemblant les signatures des parents de l'école primaire de Reynier et de l'école maternelle: "Cette année il y a une surpopulation en maternelle. L'an prochain, comment fera-t-on, ils vont rouvrir une classe ? c'est incompréhensible". Les parents avaient été prévenus la veille de cette action, à savoir que les enfants seraient accueillis à l'école mais n'iraient pas en classe: " nous allons leur offrir un petit-déjeuner et organiser des jeux. Il faut vraiment que tous les parents se mobilisent". Pour Cédric Turco, secrétaire départemental adjoint du SNUIPP-FSU (Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles), le problème est plus large: "c'est la conséquence de la politique du gouvernement. Entre les beaux discours et les actes il y a une différence: 16 000 postes supprimés, voilà la réalité, il faut que les parents se mobilisent d'autant plus que dans le Var on recense une vingtaine d'écoles souffrant de la surpopulation dans les classes. Ajoutez à cela que nombre d'enfants de 2 et 3 ans ne sont pas scolarisés dans le Var, cela prouve que la situation est inquiétante". Du côté de certains parents, les discours allaient dans le même sens: "on supprime des postes partout, on démantèle l'hôpital, l'éducation nationale, tout le service public se casse la figure". Yves Draveton, adjoint, était présent pour rencontrer les parents d'élèves: "il faut relativiser; A Six-Fours, les classes ne sont pas surchargées. Cette fermeture est effectivement regrettable mais je ne pense pas qu'il sera possible de revenir là-dessus ". Les représentants des parents d'élèves et les syndicats appellent les parents à se mobiliser: "Nous voulons une audience de l'inspecteur d'Académie. D'autre part tant que le comité départemental de l'éducation nationale (C.D.E.N) n'a pas validé cette fermeture il y a un espoir, il faut vraiment que les parents en prennent conscience". Cette structure composée des représentants des collectivités locales, des personnels des établissements d'enseignement et de formation et d’usagers (parents d'élèves) devrait se réunir prochainement. Le conseil peut être consulté "sur toute question relative à l'organisation et au fonctionnement du service public d'enseignement dans le département". Affaire à suivre.

Signature de la pétition.