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Ils sont encore nombreux sur l'île et pour suivre leur évolution dans leur milieu naturel, Marc Cheylan a disposé 32 gites aux quatre coins de l'île. Il visite régulièrement ces abris composés de trois tuiles empilées recouvertes de cailloux et procède à leur comptage. Le but de cette recherche opérée depuis 2 ans sur l'île est de suivre durant 5 à 6 ans la dynamique de la population: régresse-telle ? stagne-t-elle ou augmente-t-elle ?Une science qui n'est pas exacte précise-t-il car ces petits reptiles ne dépassant pas 8 cm peuvent aussi trouver refuge entre les roches de l'île et il est donc pratiquement impossible d'en effectuer un recensement précis
Le phyllodactyle est une espèce archaïque propre à la Corse, la Sardaigne, l'archipel Toscan, les îles d'Hyères et de Marseille et le Grand Rouveau. Ce qui apparaît à l'évidence, c'est que les pyllodactyles colonisent essentiellement les gîtes disposés là où les griffes de sorcière ne sont pas présentes. Un nouvel argument en faveur de l'opération d'arrachage qui s'est déroulée sur l'île la semaine dernière.?
« A Porquerolles, la tarente a colonisé l'île en moins de 10 ans au détriment du phyllodactyle et nous craignons que ce phénomène se reproduise au Grand Rouveau, nous explique Marc Cheylan.  En effet, les travaux engagés sur la toiture du phare de l'île vont forcément amener des tarentes car celles-ci se nichent avec leurs œufs dans les packs de tuiles et de briques et prolifèrent ensuite dans le milieu. »
Le Grand Rouveau fait ainsi l'objet de toutes les attentions et recherches, même les plus minuscules!

Les différents points de l'île où ont été disposés les gîtes