Garde champêtre est une bien vieille fonction qui remonterait à 1369, date à laquelle Charles V transforma ces agents privés en agents de l'Etat. Nommé par le maire, agrée par le procureur de la République et assermenté, ses prérogatives sont très vastes allant du domaine de l'environnement à l'urbanisme, de la surveillance de la chasse à la police du port, et dispose d'un conséquent arsenal répressif. Il doit faire appliquer les arrêts préfectoraux et municipaux, il est "les yeux et oreilles du maire" comme le dit l'adage: "mon rôle consiste surtout à établir un lien avec les administrés et concerne essentiellement la prévention" nous dira Fabrice Picquet, nouvel élu au poste.
Ce dernier a obtenu l'agréement du Procureur et sera assermenté courant 2011. Comme nous l'expliquait Hélène Rouquette, chef du service environnement: "le maire a souhaité créer ce poste essentiellement pour trois missions: la surveillance du débroussaillement, de l'entretien des ruisseaux qui incombe aux riverains ainsi que la surveillance du bois de la Coudoulière pour le respect des arrêtés municipaux". En clair, la mission est très précise mais il pourra bien entendu faire remonter les informations aux services concernées en cas de dépôt sauvages ou d'autres anomalies constatées.
Il dépend du service environnement, dont l'élue est Geneviève Briffaz. Actuellement il s'occupe de recenser tous les cours d'eau, afin que les riverains entretiennent bien les berges et il aura soin d'informer (et verbaliser selon les cas) les riverains qui ne s'acquitteraient pas de leur obligation de débroussaillage. Auparavant, c'étaient un agent de la police municipale et un du service environnement qui s'acquittaient de cette tâche. Fabrice Picquet nous disait:" les anciens apprécient de voir un garde champêtre, cela leur rappelle des souvenirs".