Le 28. mai 2017 à 22h43
Six Fours La journée Nationale de la Résistance
Samedi 27 mai 2017 marque le soixante quatorzième anniversaire de la première réunion du Conseil National de la Résistance. Cette journée est dédiée partout dans l'hexagone au souvenir des résistants et de leur combat au nom de la liberté.
Le discours de Jean Sébastien Vialatte lu.
Samedi matin, la ville de Six-fours-les-plages commémorait le souvenir des "combattants de l'ombre". Les délégations se sont rendues traverse Ciabattini (un Six-fournais de 19 ans mort pour la France), puis au rond-point Jean Moulin, ainsi que Place Gabriel Péri avant de se rendre à 11h devant le monument aux morts pour le dépôt des gerbes. Par cette action, la commune souhaite montrer "sa reconnaissance à ces hommes et ces femmes qui n'ont jamais renoncés même au péril de leur vie à défendre les valeurs de la France".
Après le dépôt des gerbes, la traditionnelle minute de silence et la marseillaise, Thierry Mas, délégué à la sécurité prend la parole et lit le discours du président de la République écrit pour l'occasion et qui résonne dans toutes les communes de France : "Ils étaient chimistes, avocats, syndicalistes, chrétiens, athées, anarchistes .... En temps de paix ils auraient été adversaires, mais devant le péril, ils se sont unis. Comme il fallait croire en l'autre pour faire cela, comme il fallait croire en l'Honneur et en la France".
Quelques minutes plus tard, Joseph Mulé, délégué à l'urbanisme lit le discours de Jean-Sébastien Vialatte, député-maire. Ce dernier choisit de commencer son allocution en rappelant l'actualité tragique et les dernières victimes du terrorisme à Manchester. " Je m'incline. Les paroles de notre hymne national si belles mais si graves trouvent aujourd'hui un écho dans l'actualité " Ils viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes". Il martèle : " Nous ne devons pas oublier ce que nous sommes, nous ne devons pas oublier les valeurs de la France : Liberté, Egalité, Fraternité". Il reprend : "Notre histoire nous enseigne une chose que nous devons mettre en avant aujourd'hui en cette journée nationale de la résistance : il n'existe aucune fatalité au destin. En 1940, la France était en plein chaos, qui aurait pu croire qu'elle allait pourtant se rétablir par l'action d'hommes et de femmes anonymes qui ont lutté pour une cause plus noble que leur propre vie".
La cérémonie prend fin, la voix d'Yves Montand résonne dans la ville. Les premières paroles du chant des partisans sont sur toutes les lèvres :
« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,
Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes… »
Le discours d'Emmanuel Macron.
Après le dépôt des gerbes, la traditionnelle minute de silence et la marseillaise, Thierry Mas, délégué à la sécurité prend la parole et lit le discours du président de la République écrit pour l'occasion et qui résonne dans toutes les communes de France : "Ils étaient chimistes, avocats, syndicalistes, chrétiens, athées, anarchistes .... En temps de paix ils auraient été adversaires, mais devant le péril, ils se sont unis. Comme il fallait croire en l'autre pour faire cela, comme il fallait croire en l'Honneur et en la France".
"Il n'existe aucune fatalité au destin".
Quelques minutes plus tard, Joseph Mulé, délégué à l'urbanisme lit le discours de Jean-Sébastien Vialatte, député-maire. Ce dernier choisit de commencer son allocution en rappelant l'actualité tragique et les dernières victimes du terrorisme à Manchester. " Je m'incline. Les paroles de notre hymne national si belles mais si graves trouvent aujourd'hui un écho dans l'actualité " Ils viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes". Il martèle : " Nous ne devons pas oublier ce que nous sommes, nous ne devons pas oublier les valeurs de la France : Liberté, Egalité, Fraternité". Il reprend : "Notre histoire nous enseigne une chose que nous devons mettre en avant aujourd'hui en cette journée nationale de la résistance : il n'existe aucune fatalité au destin. En 1940, la France était en plein chaos, qui aurait pu croire qu'elle allait pourtant se rétablir par l'action d'hommes et de femmes anonymes qui ont lutté pour une cause plus noble que leur propre vie".
"Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !"
La cérémonie prend fin, la voix d'Yves Montand résonne dans la ville. Les premières paroles du chant des partisans sont sur toutes les lèvres :
« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,
Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes… »
C.G, le 28 mai 2017
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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