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Elaborée par le Domaine Ray-Jane, la 4ème cuvée de Sanary continue de faire des heureux. Il faut dire qu'Alain Constant, le vigneron qui exploite le «Cabanon des Vignes» d'où est cultivé le doux breuvage, ne ménage pas sa peine. «Nous avons une devise ''Toujours faire mieux'' ou, au minimum, pareil». Chez lui, vignerons de père en fils depuis 1288, «on fait les vendanges à la main». Le vigneron est content. Papa de trois enfants, il leur a transmis sa passion du vin, comme lui-même en a hérité de ses ancêtres : «Mes deux fils travaillent avec moi et ma fille est professeur-chercheur en Economie de l'Environnement, et maître de conférence. C'est dire si elle sait de quoi elle parle, avec des parents vignerons bio».

Une bonne fréquentation

«Nous devons être dans le même pourcentage de fréquentation que l'an dernier. Le premier jour, comme nous avons commencé la dégustation assez tard, il y a eu moins de monde, mais l'évènement cette année, se fait sur 4 jours et ça équilibre. Ce matin, (samedi) j'ai eu énormément de clients à la cave». La popularité d'Alain Constant tient beaucoup à son amour pour le vin et au soin qu'il apporte à l'élaboration de celui-ci. «Vous pouvez faire une grande fête et le lendemain, vous ne serez pas malade !».

Fidéliser la clientèle

Au fil des ans, les clients sont devenus des amis, la confiance est là. «Je vends à 70 % aux particuliers». Un couple s'approche, «nous voulons faire un cadeau à notre ami, grand amateur de vin rouge, qui d'ailleurs habite près de Nuits-Saint-Georges». Le vigneron explique : «Le vin rouge est un vin de garde. Plus il est vieux, mieux c'est». Finalement, ils repartent avec un coffret de blanc, rosé et rouge. «2014» insiste le monsieur.

Sanary, un bon terroir

«Notre première récolte était en 2013 et je ne pouvais pas faire de rouge car il faut d'abord connaître le terroir». La sagesse est là. «Il y a du carignan dans le rouge. Pas dans le rosé. Le terroir de Sanary est très bon pour le blanc». Devant le stand, les visiteurs approuvent. Cette année, le blanc est très apprécié. «Le premier jour, les gens ont surtout goûté du rosé mais le lendemain, c'était le blanc». Et surtout, ne parlez pas de «Rosé pamplemousse» ou de «Rosé piscine» à Alain Constant ! «De mauvais vins ! Il faut se méfier des modes», dit-il en riant. Idem pour des glaçons dans le vin rouge. «Nous faisons des vins de qualité, alors si vous rajoutez de l'eau dedans...» se lamente-t-il. «Il faut respecter le travail du vin. Heureusement, en France, il y a de bons vignerons».

Des vins honorés dans le "Guide Hachette", une belle reconnaissance de ses pairs.