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La boucle est bouclée. Alors même que le petit-fils du peintre a grandement contribué à la mise en place de la Maison du Cygne, les peintures de son grand-père prennent place en ces lieux jusqu'au 7 avril. Et quelle place! des toiles aux dessins c'est un véritable ode à la nature qui s'en dégage.
Des peintures qui font revivre des paysages et produits de la nature, aujourd'hui détruits bien souvent par la main de l'homme
Bien qu'ayant connu la société Parisienne dès l'obtention d'une bourse à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts en 1913 et sa première admission au Salon des Artistes Français, Laurent Mattio aura toujours préféré magnifier le pays qu'il aime, celui de ses racines. D'ailleurs il reviendra rapidement s'installer loin des âffres de la vie parisienne, à Toulon d'abord, puis Sanary en 1931 puis au Pont-du-Las où il installe son atelier à son retour de la guerre. Le succès n'aura fait que se confirmer tout au long de ces années jusqu'à sa mort. En 1959, il est nommé membre de l'Académie du Var.
Pour l'anecdote, depuis le 25 avril 1968, la partie sud de l'Avenue du Pont-du-Las où est toujours située la maison familiale, porte son nom.
Le panel de toiles traitées au couteau mais aussi de dessins, croquis et aquarelles qui nous est ainsi présenté démontre tout l'attachement du peintre à sa région natale et à ses beautés naturelles, aujourd'hui quelque peu dénaturées.
Il est impressionnant de voir à quel point il su retranscrire et nous laisser trace de ces images d'un passé pas si lointain.
Comme a su le dire Alice Mattio, sa belle fille, "...où peut ce lire la connaissance qu'il a de ce monde de la nature et de ces petites gens qui font vivre un pays sans pour autant, discrètement en faire des vedettes. Ils sont complices. Il est des leurs...Humble et libre".
Les oeuvres de Laurent Mattion résonnent profondément encore aujourd'hui en 2012 et méritent ce bel hommage pour un peintre ouvert à tous.