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Toute la journée de jeudi a été consacrée à la Fête de la Science au collège Font de Fillol de Six-Fours. Le principe, faire découvrir aux camarades l’usage des sciences à travers 13 ateliers toutes disciplines confondues (maths, français, histoire-géographie, musique, arts plastiques, informatique, EPS, SVT, chimie et maths). Avec la participation de 23 enseignants et 90 collégiens, plus de 200 enfants de CM2 et collégiens ont pu s’initier aux sciences de façon très ludique avec des jeux, des énigmes et des expériences variées. Accueillis par des élèves animateurs vêtus d’un t-shirt rouge à l’effigie de la fête, les élèves de CM2 des écoles primaires de la ville ont donc pu participer tout au long de la matinée aux différents ateliers et en même temps découvrir le collège qui les accueillera l’an prochain.

Du français au sport en passant par l’anglais, rien n’échappe à la science

Au programme : 13 ateliers, parmi lesquels « A vos oreilles, le Cabinet de curiosité, le Test navette, Computerland, Le Climat … et une expo sur les océans prêtée par le partenaire Ifremer. Les matières scientifiques ne sont pas les seules à être mises en valeur, l’ensemble des disciplines participe à la fête. Au CDI, les professeurs de français ont caché des messages codés dans les livres afin que les élèves déchiffrent l’énigme et trouvent la clé qui les guidera vers la récompense. Par ailleurs, dans la classe de latin, les enfants s’initient aux mots de la langue française souvent utilisés en science et qui ont des origines latines ou grecques, avec des sudokus de la mer ou autres jeux de vocabulaire. Une interdisciplinarité qui fait le lien entre les matières et dont Joseph Mulé, 1er adjoint au maire de Six-Fours et vice-président du Conseil départemental du Var, présent à la fête, félicite le collège. «  C’est très important et très bien d’avoir su lier les sciences, l’art et la littérature. Cet ensemble de disciplines, finalement indissociables, conduit à une vision plus large du monde et des relations humaines », souligne-t-il.

Trois nouveautés cette année : une conférence sur les Eco-ponts, un atelier Ifremer et la participation de la section EPS

Animée bénévolement par la scientifique Madame Darmet, une conférence de 30 minutes a été proposée à chaque classe afin de leur expliquer l’importance des « Eco-ponts ». Un bon moyen d’expliquer aux enfants ces innovations écologiques installées sur les autoroutes qui facilitent le déplacement des animaux, notamment autour des zones urbanisées. Par ailleurs, les professeurs de sport ont participé à la fête de la science à travers un atelier ciblé sur le test navette ou comment calculer sa « Vitesse Maximale Aérobie ». Tous les enfants se sont pliés au test avec relevé de fréquence cardiaque, course aller/retour sur 20m et calculs… Enfin, la direction de communication Ifremer était représentée par Patricia Gontier et Erick Buffier dans la salle polyvalente qui accueillait l’atelier Ifremer. En effet, 15 élèves vont présenter au concours national CGénial leur projet sur les « Biohuts », nurserie pour les poissons dans les ports. Ils sont accompagnés par Ifremer qui leur apporte conseils, compétences et supports. Cette exposition a permis de mettre en lumière également le travail que réalise Ifremer sous l’eau.

L’engagement des enseignants et la motivation des élèves reconnus

Cette deuxième édition a été menée à bien grâce à la mobilisation des profs et des élèves, mais aussi grâce à un comité d’organisation très dynamique composé de Mme Lebrun (Sc.phys), Mme Mayeux-Bellone (Tech.) et Mme Gay-Camps (conseillère principale d’éducation). Fortement encouragée par M. Adjutor, principal du collège et par la directrice adjointe, c’est toute une équipe pédagogique qui se mobilise depuis plusieurs mois dans le but d’offrir aux visiteurs une découverte bien animée. Ce dynamisme a été largement reconnu par Lénaic Fondrevelle, directeur de coordination varoise de la Fête de la Science, qui a eu la volonté de faire découvrir cette fête à toute une délégation officielle avec des représentants du CR PACA, du MESRI, du rectorat de Nice et de l’inspection académique du Var… qui semblaient conquis par le travail réalisé.