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Sauvons Brutal Beach, l’APLBS, quelques actifs de Surfrider West Var présents à titre personnel, les dirigeants de clubs de planche à voile et les pratiquants des sports de glisse ont voulu par cette manifestation sensibiliser les six-fournais et dire non à la construction du futur port, la préfecture ayant donné son feu vert pour le début des travaux. Un projet que les militants jugent «  inutile, dangereux, destructeur pour l’environnement et onéreux (6 M €) »
En cause, les 21 places supplémentaires qui ramèneront la capacité du port à 70 places, alors que celui-ci est jugé « dangereux face à la houle, en fond de baie et inaccessible la plupart de l’année ». A cela s’ajoutent leurs inquiétudes sur l’impact environnemental qui, selon eux, conduira à « la destruction des espèces naturelles et à la pollution des eaux ». L’inquiétude réside aussi dans le fait que la partie nouvellement aménagée générera des coûts d’entretien intenables, cette partie étant condamnée à l’ensablement et à l’accumulation des posidonies. Enfin, les surfers craignent que la création d’une nouvelle digue visant à protéger le port et la mise en place d’un brise lame soient dangereuses pour la pratique des sports de glisse et que le spot mondialement connu de Brutal Beach soit ainsi voué à disparaître.

Ce qu’ils veulent

« Laisser en l’état le port actuel, nous confie Eric Luce, et ne surtout pas aménager la deuxième partie qui pourrait alors être dédiée à un pôle glisse sous forme de concession temporaire pendant la saison d’été puis, laisser les posidonies s’installer l’hiver, celles-ci protégeant la route de l’érosion »
Dans les rangs, Christine Sandel, conseillère régionale déléguée à la protection du littoral et du milieu marin, rappelle que le conseil régional s’était opposé à ce projet lors de l’enquête publique : « je lutte contre tous les projets d’extension de port, ceux-ci impactent la posidonie, il n’est plus possible d’étendre les ports dans notre région ! »