Le 24. mars 2013 à 19h02
Six Fours Environnement Le parti socialiste réunit les opposants au projet du Port Méditerranée
La réunion publique organisée par le parti socialiste au sujet de l'aménagement du Port Méditerranée dont l'enquête publique vient de s'achever, a réuni les opposants au projet. Ceux-ci ont dressé le bilan d'un projet coûteux qu'ils jugent désastreux pour l'environnement et la pratique des sports de glisse.
Boris Fagnart et Eric Luce ont exposé leurs arguments
Les voix des détracteurs du projet du Port Méditerranée continuent de s'élever. La réunion publique organisées par l'antenne du parti socialiste avec Didier Pille, a réuni Josiane Tognetti (Europe Ecologie), Boris Fagnart, et Eric Luce du collectif Sauvons brutal .
Boris Fagnart et Eric Luce ont voulu tirer des éléments « factuels » du dossier de présentation du projet, disponible jusque là à la consultation du public. Dans un exposé, croquis et chiffres à l'appui, ils ont dénoncé l'opacité concernant le coût réel de l'opération et du budget de fonctionnement « impossible à vérifier puisqu’il sera annexé au budget du port de la Coudoulière. Le budget global s'élevant en réalité à 7M d'euros, la question est de savoir si un tel investissement pour seulement 26 places supplémentaires est justifiable dans la mesure ou Six-Fours serait la deuxième ville du Var en terme d'anneaux (1800 places entre le port de la Coudoulière et celui du Brusc)» s'interrogeait Boris Fagnart.
L'inquiétude portait également sur les problèmes liés à l'environnement: l'ensablement du port et l'accumulation de posidonies mortes génèreraient , outre des problèmes de pollution, un coût conséquent pour le dragage et le retrait des tonnes de posidonies qui viennent s'entasser dans la petite anse.
L'urbanisation de ce port aurait des conséquences néfastes sur la qualité de l'eau, et génèrerait plus de pollution et de risques d'inondations, sans parler des sports de glisse pratiqués sur Brutal Beach qui seraient compromis par la présence d'un brise lame.
« Nous ne sommes pas contre tout à tout prix, mais nous pensons qu'il est urgent, avant d'entreprendre,de quelconques travaux, d'effectuer de nouvelles études de courantologie et de sédimentologie, les dernières études remontant à 7 ans ne sont plus d'actualité. L'idée d 'un brise-lames sous marin, de récifs artificiels pourraient être une solution alternative » concluait Boris Fagnart.
Les opposants à ce projet demandent que le port soit remis en l'état, avec ses 46 anneaux déjà existants et la fonction de simple abri côtier. Ces revendications veulent « préserver le contribuable d'un surcoût, mais aussi des risques de pollution et d'inondation ». D'autres solutions seraient à l'étude et feront l'objet d'une présentation ultérieure.
Boris Fagnart et Eric Luce ont voulu tirer des éléments « factuels » du dossier de présentation du projet, disponible jusque là à la consultation du public. Dans un exposé, croquis et chiffres à l'appui, ils ont dénoncé l'opacité concernant le coût réel de l'opération et du budget de fonctionnement « impossible à vérifier puisqu’il sera annexé au budget du port de la Coudoulière. Le budget global s'élevant en réalité à 7M d'euros, la question est de savoir si un tel investissement pour seulement 26 places supplémentaires est justifiable dans la mesure ou Six-Fours serait la deuxième ville du Var en terme d'anneaux (1800 places entre le port de la Coudoulière et celui du Brusc)» s'interrogeait Boris Fagnart.
L'environnement en question
L'inquiétude portait également sur les problèmes liés à l'environnement: l'ensablement du port et l'accumulation de posidonies mortes génèreraient , outre des problèmes de pollution, un coût conséquent pour le dragage et le retrait des tonnes de posidonies qui viennent s'entasser dans la petite anse.
L'urbanisation de ce port aurait des conséquences néfastes sur la qualité de l'eau, et génèrerait plus de pollution et de risques d'inondations, sans parler des sports de glisse pratiqués sur Brutal Beach qui seraient compromis par la présence d'un brise lame.
« Nous ne sommes pas contre tout à tout prix, mais nous pensons qu'il est urgent, avant d'entreprendre,de quelconques travaux, d'effectuer de nouvelles études de courantologie et de sédimentologie, les dernières études remontant à 7 ans ne sont plus d'actualité. L'idée d 'un brise-lames sous marin, de récifs artificiels pourraient être une solution alternative » concluait Boris Fagnart.
Les opposants à ce projet demandent que le port soit remis en l'état, avec ses 46 anneaux déjà existants et la fonction de simple abri côtier. Ces revendications veulent « préserver le contribuable d'un surcoût, mais aussi des risques de pollution et d'inondation ». D'autres solutions seraient à l'étude et feront l'objet d'une présentation ultérieure.
A.I, le 24 mars 2013
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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