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Le 29. juillet 2013 à 18h44

Six Fours Environnement Inquiétudes des riverains du domaine de la Coudoulière

Le Comité pour la sauvegarde du domaine de la Coudoulière s’inquiète pour l’avenir du terrain mitoyen cédé à la municipalité.

Assemblée générale du Comité pour la sauvegarde du domaine de la Coudoulière

Assemblée générale du Comité pour la sauvegarde du domaine de la Coudoulière

Lors de la dernière assemblée générale du Comité pour la sauvegarde du domaine de la Coudoulière, le président Michel Le Port a dressé un bilan mitigé de l’année écoulée avec trois ordres du jour qui inquiètent les copropriétaires. Le premier dont nous avions parlé dans nos colonnes (voir notre article) concerne la nomination d’un administrateur judiciaire pour gérer le domaine et mettre en conformité les statuts de l'ASLG (Association Syndicale Libre Générale), ceux-ci seraient illégaux puisqu’ils ne permettent pas aux quelques 2000 copropriétaires de voter en nom propre. S’ajoute à cela un gros problème de communication entre l’ASLG et les résidents qui ne sont pas toujours informés des décisions prises par celle-ci.

Le PLU


Autre point épineux, celui du nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui concentre toutes les craintes des riverains sur l’aménagement du terrain mitoyen situé face au parc de la Méditerranée et qui est actuellement utilisé comme parking. Ce terrain avait été cédé à la mairie en 1998, en contrepartie d’une garantie de préservation des lieux. Le président Michel Leport montra à l’assemblée la photographie d’un panneau qui avait alors été installé entre 2000 et 2002 sur lequel figurait l’engagement de la municipalité à réaliser « un parc paysager de 9000m2 ouvert au public préservant ainsi la beauté du littoral ». Mais le précédent PLU ayant décidé que cette parcelle était constructible, le comité l’avait attaqué. Le nouveau PLU qui fera l’objet à la rentrée d’une enquête publique devrait être validé par le conseil municipal d’ici la fin de l’année. Michel Le Port rappela alors à l’assemblée que « les promesses "électorales" de la municipalité en 2000 sur la zone B, face au parc de la Méditerranée, ne sont pas reprises pour cette zone dans le nouveau PLU, copie conforme à celui de 2004 qui avait été annulé. L'expression "espace paysager" a même disparu ». Toutes les craintes des riverains restent donc de mise quant à l’avenir de cette parcelle qu’ils ne voudraient pas voir défigurée par des constructions en hauteur dans cette zone littorale à moins de 100 m de la mer. « Notre action est de travailler à la protection de cet espace naturel et nous n’hésiterons pas à saisir le ministère de l’environnement. Si le nouveau Plu est identique au précédent, nous n’hésiterons pas à ester en justice au risque de le faire annuler une nouvelle fois  » conclût le président.

Autres questions


Enfin, troisième sujet abordé, celui de la « remise en conformité » de la piscine du domaine, l’ASLG ayant déposé un permis de construire pour sa rénovation sans même que les hameaux n’aient été prévenus. Des travaux estimés à 2,4 millions d’euros n’apparaissent pourtant pas comme nécessaires. Autres points rapidement abordés en fin de séance, l’extension sur le sable du nouveau restaurant (60 matelas), l’absence de trottoirs à certains endroits du domaine et la nécessité d’ouvrir une nouvelle sortie au domaine, du côté du chemin de la Repentance.

A.I, le 29 juillet 2013

Autres photos:

Le panneau installé devant la parcelle entre 2000 et 2002 a disparu. Le conseiller municipal d'opposition (PS), Didier Pille, était dans l'assemblée.
Le panneau installé devant la parcelle entre 2000 et 2002 a disparu.