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Le 15. mai 2013 à 18h46

Six Fours Copropriétés Le Domaine de la Coudoulière sort de l'impasse

Le domaine de la Coudoulière, véritable ville dans la ville, semble avoir enfin trouvé une issue au problème d’opacité de sa gestion. Un mandataire judiciaire devrait désormais remettre de l’ordre dans les comptes de cette très grosse copropriété.

Le domaine de la Coudoulière s’étend sur 28 hectares et se compose de 19 hameaux et compte 2000 logements (dont 300 logements « Pierre et vacances »). Une dernière construction de 51 logements a vu le jour en 2011. L’été, quelques 10 000 habitants y séjournent ! La gestion des parties communes est assurée par une association syndicale, l’ASLG (association syndicale libre générale), qui fixe le budget de chaque hameau pour ce qui est de l’entretien des jardins, et des parties communes. L’administration et la gestion de cette ‘ville dans la ville’ ne se fait pas sans problème, nous en parlions dans notre article du 20 juillet 2012 (lire).
Chacun des hameaux fonctionne parallèlement avec son syndicat de copropriété, Jean-Marc Jaubert est le président du hameau ‘Les jardins d’Azur’ et fut jusqu’en 2011 membre de l’ASLG à titre consultatif. Il quitta ce poste suite à « des différends concernant les décisions hors budget d’un montant total de 1. 145 000€ prises par l’ASLG «  sans consultation valable des copropriétaires » nous expose-t-il. Le bât blesse aussi du côté des statuts de l’ASLG qui n’auraient pas été mis en conformité malgré les demandes répétées des copropriétaires, le directeur aurait par ailleurs " déterminé lui-même les conditions de son emploi et de sa rémunération particulièrement avantageuse pour lui lors de la dernière assemblée générale". Face à ces anomalies et à l’inertie du directeur, le syndicat de copropriété ‘ Les jardins d’Azur’ et le Comité de Sauvegarde du Domaine de la Coudoulière ont déposé en février 2013 une requête au TGI afin de demander l’annulation des dernières assemblées générales et la désignation d’un mandataire judiciaire. Le jugement en référé rendu le 30 avril a retenu cette requête, le directeur ayant été déchu de son poste et un mandataire judiciaire nommé par le TGI pour gérer le domaine et remettre tout en ordre. Soulagé, Jean Marc Jaubert espère maintenant obtenir l’annulation des trois dernières AG, car à son sens les trois derniers budgets auraient été votés en toute illégalité et sans production de justificatif. Restera ensuite à s’attaquer à l'épineuse question de la rénovation de la piscine…

A.I, le 15 mai 2013

Autres photos:

Le hameau "les jardins d'Azur"
Le hameau "les jardins d'Azur"