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Le 14. février 2015 à 19h27

Six Fours Elections départementales Café politique : appel à la mobilisation du binôme Mulé-Bicais

On connaissait les cafés philo et les cafés psycho. Il y a maintenant, en ce temps de campagne électorale, les cafés politiques. Pour rendre la réunion politique plus conviviale, on parle programme autour d’un plateau repas. C’est ce qu’ont fait vendredi soir à la salle Scarantino les nombreux présents au premier café politique des deux candidats UMP-UDI, Joseph Mulé et Nathalie Bicais.

Les deux candidats Nathalie Bicais et Joseph Mulé, avec leurs suppléants respectifs Valérie Chambelland et Jean-Sébastien Vialatte,

Les deux candidats Nathalie Bicais et Joseph Mulé, avec leurs suppléants respectifs Valérie Chambelland et Jean-Sébastien Vialatte,

Candidatures de proximité


Joseph Mulé et Nathalie Bicais articulent leur campagne pour les départementales autour de trois axes. En tant que candidats à un mandat local, ils arpentent les marchés, font du porte-à-porte et des réunions privées chez l’habitant. Lors de sa dernière campagne, Joseph Mulé avait effectué une vingtaine de rencontres chez l’habitant, ce qui lui avait permis de toucher environ 500 personnes. « Ce sont des gens que l’on ne rencontre pas autrement, qui n’ont pas l’habitude de voir des élus. Ils sont donc intéressés et nous intéressent. En 2011, ces réunions chez l’habitant m’avaient permis de détecter des choses que j’ai pu régler rapidement. J’ai pu ainsi faciliter la vie de certaines personnes, en particulier dans le domaine du handicap », nous confiait-il. Cette semaine, les candidats sont chez l’habitant tous les soirs. La campagne électorale comprend également des rencontres publiques et des cafés politiques dans chaque commune. Le premier a eu lieu à Six-Fours vendredi soir en présence des suppléants, Valérie Chambelland et Jean-Sébastien Vialatte, et de membres du conseil municipal. Dans l’assemblée, des Six-Fournais, mais aussi des Mandréens et des Seynois.

Ce qui change


Tout d’abord, un peu de pédagogie s’imposait. Le Conseil général devient départemental, avec les mêmes compétences, principalement le social, les collèges et la voirie. Ce qui change, c’est le nombre de cantons, qui passe de 43 à 23, et le nombre de conseillers, car chaque canton en élit deux, une femme et un homme. Il y aura donc 46 conseillers départementaux dans une assemblée strictement paritaire. Autre nouveauté, l’assemblée sera renouvelée dans sa totalité tous les six ans, alors qu’elle l’était par moitié tous les trois ans jusqu’à présent. Les périmètres des cantons n’avaient pas évolué depuis la Révolution française. En 2011, celui de Six-Fours correspondait à la commune. Il devient La Seyne 2 et englobe également Saint Mandrier et La Seyne sud. Joseph Mulé désapprouve : « Dans le Var, cela a été fait pour opposer les conseiller généraux du même bord, mais nous avons réussi à nous entendre partout. » Enfin, à six semaines des élections, le plafond de la campagne reste inconnu.

« J’ai fait ce que j’avais annoncé »


« Le Conseil départemental n’est pas clinquant », faisait remarquer Nathalie Bicais. « On ne coupe pas de rubans, on ne fait pas de travaux tous les jours et, quand on œuvre dans le social, c’est en toute discrétion. » Joseph Mulé a défendu son bilan : la rénovation du Collège Reynier, la construction du parking sous le collège « dans une optimisation des deniers publics », ainsi que l’organisation du transport des collégiens pendant les travaux. Dans le domaine de la voirie, l’aménagement de la Rocade des Playes et l’avenue du Mail au Brusc. « En tant que membre de la commission solidarité, j’ai servi d’interface entre les gens en difficulté et la Maison du handicap, une institution qu’ils ne comprennent pas toujours », a-t-il ajouté.

Débat


Les questions ont porté sur la voirie, essentiellement l’avenue de la Mer, ainsi que sur l’aménagement du cinéma et la sécurité. Une personne présente avait mené son enquête : il suffirait d’effectuer des réglages pour adapter toutes les salles du cinéma pour malentendants. Le maire a saisi cette opportunité pour annoncer que, vu le succès du Six n’étoiles en sa première année (avec 160 000 spectateurs, le double de ce qui avait été prévu), il envisageait une extension du cinéma. La quatrième salle serait alors équipée pour tout type de handicap. Sur la sécurité, même si elle est du ressort de l’Etat et de la mairie et en aucun cas du Conseil départemental, le maire a tenu à préciser que, de la circonscription de police (comprenant Six-Fours, Sanary et Bandol), Six-Fours est la commune la plus tranquille et ne connaît que de petites incivilités.

« L’élection se jouera au premier tour »


Les candidats se sont engagés à défendre avec le même enthousiasme les projets sur les trois communes. Jean-Sébastien Vialatte a apporté son éclairage de maire : « Le conseil départemental arbitre sur voies et collèges. L’expérience de Six-Fours et de La Seyne montre que c’est quand le Conseil général et la mairie sont d’accord que l’on y arrive. C’est ce qui m’a permis de faire rénover les deux collèges de Six-Fours en dix ans. Si le Front national obtient la majorité au Conseil départemental, le gâteau sera attribué en priorité aux villes frontistes. Nous n’aurons plus en centime ! » Il considère toutefois comme une chance que les trois villes soient dans TPM et que Six-Fours soit en phase non seulement avec le Conseil général, mais également avec l’agglomération.

Jean-Sébastien Vialatte a conclu : « Soyons très prudents. Il y aura très peu de votants. Cette élection se jouera au premier tour : elle se gagnera le 22 et le 29 sera la transformation. » A une dernière remarque de la salle sur un possible vote sanction, il a lancé : « Ce n’est pas nous que vous sanctionneriez, c’est vous ! Vous vous pénaliseriez pour les six ans qui viennent. La sanction n’est pas là où on l’imagine… »

, le 14 février 2015

Autres photos:

En campagne chez l'habitant.