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Coup de tonnerre dans le ciel six-fournais jeudi soir ? Il ne s'agissait que d'un phénomène météorologique spectaculaire qui ne concernait pas le ciel politique car la candidature de Catherine Sias avait déjà été officieusement annoncée et la réunion organisée à la Maison du Patrimoine du Brusc illuminée d'éclairs n'était qu'une confirmation officielle destinée aux journalistes et militants désireux de mieux connaître celle qui est chargée de porter les couleurs du Parti Socialiste sur le canton de Six-Fours.
En effet, si son suppléant Philippe Comani est bien connu puisque conseiller municipal, Catherine Sias est inconnue des électeurs même si, aux dernières élections municipales, elle figurait sur la liste socialiste. Pour cette jeune retraitée du secteur financier, ce n'est pas un handicap, bien au contraire : "la tâche sera rude, mais fortes sont mes convictions, parce que je suis une femme, une mère, une militante et que le paysage politique six-fournais a bien besoin de renouveau".
Ses convictions, elles les a exprimées non seulement au sein du P.S. où elle occupe aujourd'hui les fonctions de trésorière de la section de Six-Fours, mais aussi dans le milieu associatif, et notamment à "Cresus", une structure qui entend aider les personnes surendettées. Et au terme de son allocution, au cours de laquelle elle dressa un sombre tableau de la situation sociale dans le Var, elle affirma : "je veux, et nous voulons, relever le défi avec vous, pour une politique plus juste, plus sociale, plus proche de vous. C'est pourquoi je vous propose un nouveau visage pour Six-Fours".
Un visage souriant car, à cette réunion, de nombreux amis étaient là : le secrétaire de section Didier Pille qui présenta la candidate et son suppléant en insistant sur le rôle éminent du conseil général, Maxime Martin, le responsable local du mouvement des Jeunes Socialistes, le maire de La-Seyne Marc Vuillemot, venu discrètement lui témoigner son soutien, et bien sûr son suppléant Philippe Comani, qui insista sur la nécessité d'avoir à Six-Fours un conseiller général qui saura dire non au maire et qui voit cette candidature comme "utile, urgente, de combat".
Bruno Maranzana, conseiller général du 2° canton de Toulon, n'avait pas pu venir mais il avait envoyé un message de soutien dans lequel il écrit : "je ne doute pas un instant de tes compétences et de tes capacités à défendre dignement l'intérêt de tes concitoyens."

Beaucoup d'amis dans la salle