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Le 1. avril 2017 à 14h48

Six Fours Culture Les étoiles se succèdent au Six N'Etoiles

Pour sa deuxième avant-première de la semaine, le Six N'Etoiles a reçu Gérard Jugnot et Bernard Le Coq. Nous les avons rencontrés pour parler de « C'est beau la vie quand on y pense », au Six N'Etoiles le 12 avril.

Gérard Jugnot au Six N'Etoiles

Gérard Jugnot au Six N'Etoiles

Notre Six N'Etoiles à nous rivalise avec les plus grands cinémas pour la qualité de ses invités et pour le nombre des spectateurs qu'attirent ses avant-premières. Ce fut le cas samedi dernier pour celle de « A bras ouverts » présentée par Christian Clavier et Ari Abittan. Après Christian Clavier et par le plus grand des heureux hasards, un autre membre de la troupe comique du Splendid a rendu visite au Six N'Etoiles à moins d'une semaine d'intervalle. Gérard Jugnot était à Six-Fours vendredi soir pour y présenter son nouveau film « C'est beau la vie quand on y pense » qui sortira le 12 avril. Lui et Bernard Le Coq ont été accueillis par la directrice du Six N'Etoiles Noémie Dumas, ses deux gérants Frédéric Perrot et Jérôme Quaretti et l'adjointe au maire Delphine Quin.

Histoire d'une amitié


Dans son onzième film en tant que réalisateur, Gérard Jugnot joue un ancien pilote de rallye qui a perdu son fils dans un accident de la route et, grâce à son ancien ami médecin joué par Bernard Le Coq, retrouve le jeune homme à qui le cœur de son fils a été greffé. Alors que le jeune fait n'importe quoi, le père va frapper à sa porte pour lui intimer de profiter de la vie.

L'aire toulonnaise à l'écran


Bernard Le Coq, qui entame la quatorzième saison de la série « Une famille formidable », et Gérard Jugnot se connaissent depuis 40 ans et Bernard a été ravi de pouvoir participer au film en jouant son ami. « C'est un rôle épatant ! » s'exclame-t-il avec enthousiasme tout en avouant avoir toujours le trac de le décevoir. La famille de sa femme est de La Seyne. Ils possédaient le Casino avant la guerre, son beau-frère est pharmacien aux Sablettes et sa nièce, qui habite Six-Fours, était à la projection de vendredi soir. C'est grâce à son ami que Gérard Jugnot a découvert la Corniche merveilleuse, la route qui monte de Fabrégas jusqu'au Mai avant de redescendre au Brusc. « Elle est magnifique, aussi belle que la route de La Ciotat ! » Gérard Jugnot dit beaucoup apprécier le Var, où il vient depuis 25 ans, et la côte entre Marseille et Saint Raphaël, à son avis très préservée. 

Un tiers du film est tourné dans l'aire toulonnaise. Le tournage a duré trois semaines et la Région a contribué au financement du film. « Pour 100€ de la Région, les restaurants, hôtels et figurants du coin en récupèrent 10 000€ », explique Jugnot qui dit tourner le plus possible en Région. « C'est plus paisible et j'y suis plus tranquille. »

Dans « C'est beau la vie quand on y pense », Gérard Jugnot souhaitait opposer la Méditerranée et l'Océan, les intempéries de Bretagne et le Mistral. « Nous avons cette chance en France d'avoir des paysages opposés. Pour la petite histoire, il n'y a pas eu de Mistral dans le Midi et pas de pluie en Bretagne... Nous avons dû avoir recours à la pluie des pompiers. »

Jeune espoir masculin


François Deblock, qui joue le fils de Gérard Jugnot dans le film, est une révélation, au point que le réalisateur dit avoir pensé appeler son film « Jeune espoir masculin ». Le réalisateur a vu une trentaine de jeunes avant de le sélectionner. Son physique a autant compté que ses indéniables qualités d'acteur. « Vue l'histoire, je ne pouvais pas prendre quelqu'un de très musclé qui respirait la santé. » Son éventail de jeu est considérable : « Il fallait aussi qu'il puisse être incontrôlable, désagréable, un petit con... » Bernard Le Coq félicite son ami pour son choix :« Tu as du pif. Il ne suffit pas d'être bon acteur, il faut un truc en plus et c'est le cas de François Deblock. »

Comédie d'émotion


Comme dans « Monsieur Batignole », Jugnot aborde un sujet difficile sans peur et sans inquiétude. « Le film n'est pas autobiographique, Dieu merci. Je fais ce mélange depuis le début : je choisis des sujets qui m'interpellent, qui m'inquiètent parfois, et allège le drame avec l'humour. L'émotion est libérée par le rire et le drame amène du poids au rire. » Jugnot fait ainsi montre d'un optimisme qu'il avoue ne pas avoir en lui : « Il est poli d'être gai », dit-il en citant Voltaire. Et ça marche : « Les gens rient plus que je ne le pensais. » Gérard Jugnot « essaie d'arranger la vie » dans une démarche d'auteur à part entière : « The Voice on s'en fout. Je revendique d'être un auteur-compositeur. Si je n'avais pas écrit le truc, je n'aurais pas eu de carrière ! »

, le 01 avril 2017

Plus d'infos:

Autres photos:

Bernard Le Coq dans la brasserie du cinéma. Gérard Jugnot et Bernard Le Coq avec les deux gérants du Six N'Etoiles Frédéric Perrot et Jérôme Quaretti. La directrice du Six N'Etoiles Noémie Dumas, Jérôme Quaretti et Bernard Le Coq.
Bernard Le Coq dans la brasserie du cinéma.