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Le 29. juillet 2010 à 19h30

Six Fours Conseil municipal (suite) Des travaux tous azimuts dans le patrimoine immobilier

Le patrimoine immobilier de la commune évolue, se transforme, s'enrichit au fil des dossiers examinés par l'assemblée municipale. Il fut aussi question de rugby au cours de cette séance d'avant-vacances

Les vacances n'avaient pas trop clairsemé les rangs

Les vacances n'avaient pas trop clairsemé les rangs

En dépit des nombreux accrochages qui émaillèrent cette séance estivale (voir notre article de mercredi) l'ordre du jour fut épuisé en moins d'une heure et demi. Il n'y avait en effet que 23 rapports à examiner dont la plupart ne mêritaient pas qu'on s'y attarde. Mais, au travers de certains, on put deviner les prochaines réalisations communales. C'est ainsi qu'au détour de demandes d'autorisation d'urbanisme, on a eu confirmation de la volonté municipale de centraliser à Jaumard toutes les activités des centres aérés : sur les ex-terrains UFOVAL Rhône situés chemin de Mal Fossé, le bloc sanitaire existant sera rénové et trois modules préfabriqués servant à l'accueil des enfants seront transférés de Guillemard où étaient jusqu'ici accueillis les plus grands. Josiane Tognetti a voulu en savoir plus sur l'avenir du parc Guillemard. Il lui fut répondu que la structure AJIR dédiée aux grands adolescents émigrerait aussi à Jaumard, dans une ancienne maison jouxtant le dortoir où avait été installé cet hiver le centre de vaccination et que le parc ainsi libéré recevrait dans sa partie basse, sur 20.000 m2, un établissement pour personnes agées dépendantes, un demi-hectare sous les frondaisons restant à disposition pour des activités de loisirs des associations locales.
Autre transfert prochain : celui du foyer des anciens de l'avenue du Mail qui sera démoli et reconstruit aux Charmettes sur un terrain de 6444 m2 situé au sud de la buvette de la Boule Joyeuse des Îles, parallèlement à la résidence pour personnes agées. Ce bâtiment de 90 m2 devrait comporter un coin -cuisine, une salle de réunion, des sanitaires adaptés aux personnes à mobilité réduite.
Des travaux sont aussi envisagés à la capitainerie du port de la Coudoulière. Il s'agit là de créer des sanitaires dignes de ce nom et du label "ports propres" visé par la ville. Cette opération permettra de repenser la capitainerie pour créer aussi un nouvel espace d'accueil des plaisanciers.
A la suite d'un glissement de terrain, le bâtiment abritant la buvette du parc de la Méditerranée est menacé d'effondrement. Il est donc envisagé de reconstruire cette buvette en un lieu plus sûr, à la place d'une sanisette qui sera déplacée au square Martin, au bout de la promenade Paul Ricard.
La Poste n'a plus besoin de tout le patrimoine qu'elle possède Avenue du 8 Mai 1945. La ville envisage d'acquérir pour 426.000 € une superficie de 515 m2 dans le bâtiment afin de reloger certains services municipaux actuellement dans des locaux exigus et non fonctionnels. La proximité de l'hotel-de-ville incite à une telle acquisition. Enfin, toujours dans le domaine immobilier, la ville envisage de "louer" le toit du Palais des Sports Adrien Spérandeo. Un opérateur à désigner serait invité à installer sur la vaste toiture du gymnase une centrale photovoltaïque pour en vendre l'énergie produite. Un bail emphytéotique lierait la ville et l'opérateur afin que les deux parties y trouvent leur compte. Si cette première expérience s'avère positive, d'autres "locations" de toitures seraient envisagées, à la halle du Verger par exemple.

Dans le monde d'ovalie


Le dernier rapport concernait la signature d'une convention d'objectifs avec le rugby-club Six-Fournais. Celui-ci avait vu sa subvention annuelle de 50.000 € suspendue à la suite des remous provoqués par la démission de son président. Jean-Sébastien Vialatte a rencontré depuis son nouveau président Pierre-Yves Prolhac, qui l'a assuré vouloir modifier le fonctionnement du club. "Je ne voulais plus subventionner un club de mercenaires" précisa le maire. En début de séance, la subvention avait donc été accordée et Erik Tamburi en profita pour glisser : "il y a une rumeur selon laquelle le stade du Verger disparaîtrait. Qu'en est-il exactement?"
La réponse du maire fut laconique : "c'est une rumeur!" On n'en saura pas plus.

, le 29 juillet 2010