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Le 28. juillet 2010 à 23h45

Six Fours Conseil municipal Chaude ambiance : la canicule n'y était pour rien !

On croyait à une séance d'avant vacances et on a eu droit à des joutes verbales annonçant une période pré-électorale intense.

Erik Tamburi (à droite) et Gérard Navarro ont mis le feu aux poudres

Erik Tamburi (à droite) et Gérard Navarro ont mis le feu aux poudres

La période éléctorale approche à grands pas : l'an prochain - demain - les cantonales! Puis les législatives en 2012 ! Enfin les municipales dans la foulée ! Et le ton monte au sein du conseil municipal six-fournais comme dans bon nombre de communes françaises, tant est passionné le débat politique dans notre "doux" pays ! Les observateurs qui assistaient ce mercredi soir au conseil municipal six-fournais n'ont donc pas été surpris par la véhémence des propos tenus dès l'abord de cette séance qui s'annonçait pourtant comme une session de rattrappage avant les vacances. Le pacifique Pierre Bardes (P.S.) mit involontairement le feu aux poudres en s'étonnant des absences permanentes depuis un an de ses collègues Céline Bombelli et Jean-Jacques Hérisson. Pour le maire, ces absences sont justifiées par des raisons personnelles ou professionnelles mais cette explication ne convient pas à Erik Tamburi qui allume alors la mêche, accusant Jean-Sébastien Vialatte d'avoir tenté de faire pression sur Céline Bombelli en envoyant un huissier chez elle. Ce fut en fait la première fusée d'un feu d'artifice tiré tous azimuts par l'opposant "chéri" du député-maire qui, tout en ressassant ses griefs vis-à-vis du premier magistrat, signala que celui-ci avait retiré sa plainte pour diffamation à son égard au dernier moment. Jean-Sébastien Vialatte tenta d'expliquer que la justice avait tardé à instruire l'affaire et que le délai de prescription allait être atteint. Mais le bouillant Erik, soutenu par son voisin Gérard Navarro, tint tête, rappelant notamment qu'il avait été attaqué huit fois par le maire mais jamais condamné.
"Dites que je suis corrompu" rétorqua le maire en colère! M. Tamburi s'en garda bien, expliquant que l'entrepreneur Christophe Masséna était à ses yeux le corrupteur agissant au sein de la mairie et demandant à Jean-Sébastien Vialatte de renoncer à faire financer sa propagande électorale par ce dernier. Il fut d'ailleurs à nouveau question de l'entreprise de travaux publics locale dès le septième dossier qui traitait de la création d'un réseau d'assainissement pluvial avenue du Mail au Brusc. Les services techniques municipaux avaient évalué à plus de 920.000 € le montant de travaux qui débuteront en septembre. Or l'entreprise Masséna a soumissionné à un peu plus de 533.000 €. Cette différence réjouit le maire qui voit ainsi une belle économie réalisée par la ville. Elle interloque Mme. Josiane Tognetti et elle permet à Erik Tamburi de remonter au créneau : "Je serai sur le chantier avec un huissier pour constater la bonne exécution des travaux".
(à suivre)

, le 28 juillet 2010

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Jean-Sébastien Vialatte ne s'est pas laissé démonter
Jean-Sébastien Vialatte ne s'est pas laissé démonter