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Lorsque vint l'heure de voter la convention de mise à disposition à titre onéreux de la base nautique du Brusc à la commune par le syndicat mixte Ports Toulon Provence, Philippe Comani souhaita entendre la position du maire au sujet de l'association des plaisanciers du port du Brusc. Sur ce sujet, il s'était positionné à deux reprises, d'abord après sa rencontre avec les plaisanciers puis lors du dernier conseil portuaire: "j'ai bien regardé la délégation de service public signée entre Bruno Plaisance et Ports Toulon Provence, et je pense que rien n'interdit à l'APPB de poursuivre ses activités. Il n'y est pas écrit que Bruno Plaisance possède l'exclusivité des aires de carénage". Tout en précisant avoir rappelé à l'APPB "de rester vigilante sur ses activités et que des plaisanciers ne s'amusent pas à prendre leur adhésion du jour au lendemain pour utiliser l'aire de carénage. Mais je ne vois rien de tout cela aujourd'hui, c'était juste une mise en garde".
Il fut aussi question de la déchetterie, Didier Pille demandant pourquoi être "passé d'une entreprise d'insertion à Véolia?" Le maire répondra qu'il y avait eu une mise en concurrence et que Véolia proposait plus de services.
Les débats portèrent aussi sur le cinéma avec la demande de subvention pour passer au numérique, avec des doutes de l'opposition sur la faible fréquentation et la situation financière du prestataire Polymages. Dominique Ducasse justifia la faible fréquentation par le peu de séances et les conditions d'écoute de la salle Daudet: "le nouveau cinéma aura plusieurs salles, il y aura des séances toute la journée, cela sera bien plus confortable, il y aura mécaniquement plus de monde".
Enfin Didier Pille contesta sur un point le rapport du délégataire des Voix du Gaou Sud Concerts qui mentionnait la présence de bénévoles: "c'est une société à but lucratif et je trouve cela incroyable qu'elle fasse mention de bénévoles". Erik Tamburi ajouta: "vous avez bien fait de privatiser ce festival, on voit bien que Sud Concerts ne s'en sort pas vraiment", évoquant au passage "les aides généreuse de la mairie". Jean-Sébastien Vialatte lui rétorqua: "on voit qu'on n'était pas si mauvais que ça".

Bilan de la politique foncière menée par la collectivité

C'est une délibération obligatoire portant sur les réserves foncières, les legs à la commune, le réseau routier... Un long document où la municipalité explique ses réalisations et objectifs: "la ville s'est engagée dans une politique ambitieuse de développement de l'habitat, voiries, espaces publics, équipements publics scolaires, sportifs ou de loisirs". Et le PLU dont l'élaboration touche à sa fin "définira les grandes orientations au travers de son zonage et de son règlement, et contribuera au développement urbain futur de la commune mais toujours dans le respect de l'environnement et la préservation des secteurs naturels avec ses espaces boisés et ses points de vue remarquables qui font la richesse de cette ville".
Didier Pille si'nquiéta du devenir de l'école Condorcet, selon lui appelée à disparaître dans le cadre du réaménagement du centre ville. Le maire avança que l'école demeurerait mais qu'il y aurait bien un projet d'un ensemble immobilier avec logements, école, et le souhait d'une voie parallèle à la rue de la République: "mais là on parle de projet sur 10 ans". Il fut aussi question des logements sociaux, le maire prônant la mixité sociale, Erik Tamburi parlant du bétonnage incessant avec la multiplication des constructions.

acquisition d'une parcelle chemin de la Gardiole

Ce terrain inconstructible fait actuellement office de parking et l'assemblée a approuvé le plan de financement pour en faire l'acquisition: 19.190 euros du conseil régional, 28.785 du conseil général et 47.975 de la commune: "cet équipement...permettra d'améliorer le cadre de vie des habitants du quartier et notamment des usagers de la base nautique, usagers de la poste et Jules de Greling qui disposeront de places supplémentaires pour garer leur véhicule".

Choix des différents délégataires
dans les locaux au Port de la Coudoulière

La Sarl Littoral bleu aventure a obtenu la possibilité d'exploiter le local de 6m2. Cette entreprise propose "des activités innovantes, orientées sur la découverte de la bio-diversité marine et de la protection de l'environnement marin".
L'EURL Cap Plongée poursuit également ses activités au sein du local de 42 m2 après la mise en concurrence pour une durée de 5 ans.
Enfin un peu plus loin, la concession a été renouvelée pour la Brise plage.

Erik Tamburi.