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Faisant apparaître près de 11 millions d'excédent sur l'exercice précédent, la présentation du budget principal par Agnès Rastagno laissait à penser que cette "bonne nouvelle" n'allait pas susciter autant de débats. Erik Tamburi posa quelques remarques: "vous vous étiez engagés à ce que la taxe d'habitation n'augmente pas, promesse tenue. Mais concernant l'augmentation de la dette, la promesse n'est pas tenue, elle ne cesse chaque année d'augmenter". Didier Pille s'étonna aussi que lors d'un précédent conseil municipal le maire ait voulu "présenter un budget primitif prudent, compte tenu de ces marges dégagées". Erik Tamburi lui, suggéra de "baisser les impôts, de rendre cet excédent aux contribuables". Le maire expliquera qu'il n'y aurait pas de nouveaux emprunts cette année, et qu'en plus le taux de réalisation des investissements n'étaient que de 50%: "pour les financer on se servira justement de cet excédent". Il fut aussi question du budget des ports et de son excédent, le conseiller municipal Philippe Comani s'interrogeant: "qu'allez vous faire de cet argent"? Le maire expliquera qu'en concertation avec les usagers du port de la Coudoulière, cet argent serait affecté aux travaux de réhabilitation de la grande digue. Après la présentation de tous les budgets annexes et du budget principal, le premier adjoint Joseph Mulé salua la vigilance du maire: "je vous exprime au nom de la majorité notre confiance". Erik Tamburi d'enchaîner, provoquant les rires dans la salle: "est-ce que je peux aussi faire un discours pour exprimer notre défiance?".

Lorsque les fermetures de classes virent au "rouge"

Le sujet n'est pas vraiment propice à la rigolade mais l'inversion des rôles et les arrière-pensées politiques ont transformé ce sujet en moment burlesque. Le sujet était la suppression pour l'année 2012/2013 d'un poste à l'école élémentaire Condorcet ainsi qu'à l'école maternelle Reynier. Le maire maniant pleinement l'ironie dira: "je ne comprends pas: on nous avait promis qu'on allait recruter plus d'enseignants et, là, on ferme deux classes. Ces fermetures sont scandaleuses". Didier Pille: "vous savez très bien que ces décisions ont été prises sous le gouvernement Sarkozy". Le maire: "regardez on n'aura que 15 enseignants dans le Var, ce n'est pas assez". Le maire proposa même une motion contre ces fermetures: "c'est bizarre: au même endroit l'an dernier, votre ami Pierre Bardes et vous-même, monsieur Comani, étiez vent debout. Je voulais voir votre réaction aujourd'hui". Didier Pille s'abstiendra tandis que Philippe Comani votera contre. Et pour la première fois dans cette salle le rouge envahira le tableau de vote, non pas que la gauche avait pris les pouvoirs, mais après que tous les conseillers municipaux aient compris le discours du maire, ils corrigèrent leur vote pour se prononcer unanimement contre ces fermetures.

Sur le charançon

Désormais l'arrêté du 20 mars 2012 permet sur les communes de TPM la mise en place d'un dispositif expérimental d'injection, la fameuse endothérapie. Ce procédé doit s'effectuer par un prestataire de service agréé. La commune poursuit son aide aux particuliers en maintenant l'indemnisation de lutte curative par abattage ou par assainissement mécanique du foyer si le palmier est encore récupérable. La participation financière est de 50% du côut des travaux d'élimination du ravageur, plafonné à 400 euros TTC par palmier. Désormais cela s'applique aussi avec l'endotéhrapie à hauteur de 50% plafonné à 150 euros TTC par palmier. Il faut savoir qu'une fois les travaux réalisés, il faut adresser des justificatifs au service environnement avec, notamment, un courrier de sollication de l'aide financière, une facture détaillée, un formulaire de déclaration de chantier d'injection de palmier ou une attestation sur l'honneur de l'entreprise...