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Depuis 2003, ce site dédié au savoir agricole d'antan, situé à proximité du zoo, a regroupé de nombreuses énergies sous l'impulsion de la municipalité, avec Jean-Luc Granet au premier chef. Aujourd'hui cet ancien terrain agricole compte plus de 500 oliviers, une noria, un four à cade, de multiples cultures et les projets sont encore nombreux. Le chantier d'insertion Vega a permis la constitution de ces magnifiques restanques en pierre sèche, travail poursuivi par deux anciens de ces chantiers aujourd'hui employés par la mairie, Robert et Bernard. Plusieurs associations ont aussi contribué à ce projet ambitieux comme les Chemins du patrimoine ou le groupe de recherche du patrimpoine Ollioulais. Les enfants viennent y pratiquer plusieurs activités dans le cadre du programme d'éducation à l'environnement et au développement durable, de l'école des oiseaux à l'école de l'olivier.
Le site toujours en conversion a aussi un petit frère: "en 2010 on a fait l'acquisition à proximité, d'un autre terrain anciennement agricole d'une superficie de 7500 m2, actuellement en conversion" nous expliquait Jean-Luc Granet. Il a fallu défricher, couper les pins, brûler les souches, un travail colossal qu'on a dû mal à imaginer aujourd'hui lorsqu'on voit l'ensemble: de vieux oliviers permettant d'entretenir la légende de ces arbres immortels, une vue imprenable sur la baie de Bandol et Sanary et, depuis jeudi, 170 nouveaux oliviers. Les agents du service environnement, sous l'égide de Christophe Ghigonetto et d'Eric Vernière (responsable service espace vert) ont oeuvré toute la matinée, alors qu'ils avaient préparé le terrain au préalable. Jean-Luc Granet nous disait: "cette parcelle avait une vocation agricole puis avait été abandonné en 1956 après l'épisode du grand gel", avant qu'elle ne soit rachetée mais plus exploitée. Désormais elle a une seconde vie, mais ne sera pas encore visible pas le public, le temps que la commune puisse l'aménager et qu'un cheminement soit possible depuis le jardin des oliviers.