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La guerre fut déclarée dès le début de séance. Josiane Tognetti (Les Verts), suivie par Didier Pille (PS), n’a pas approuvé le compte rendu de la séance du 24 juin, qualifiant celui-ci d’illégal. Puis, Erik Tamburi renchérit sur 'l’affaire du tweet', traitant le maire de « culotté » d’engager la ville sur une politique culturelle qui n’était pas votée en conseil municipal et qui ne devait pas engager les six-fournais. Ce à quoi le maire répondit fermement que cette manifestation ne concernait en rien la ville « ni de près ni de loin » et qu’elle n’avait de valeur que tant qu’il serait élu. « Je me suis engagé pour ce festival sur mes deniers personnels et la ville ne déboursera pas un centime »
Le conseiller d’opposition questionna alors le maire sur la présence de la police municipale qui viendrait surveiller le festival : « c’est l’association des amis de Jean-Sébastien Vialatte qui assurera le gardiennage de la salle d’exposition », répondit Jean-Sébastien Vialatte.
« Et vous allez payer chaque année ? s'enquit Erik Tamburi, « ça, c’est mon problème, votre sollicitude me va droit au cœur », rétorqua le maire.
Dans la foulée, Jean-Sébastien Vialatte, excédé par les attaques, fit allusion à Philippe Guinet, conseiller municipal Les Verts ayant tout récemment rejoint la majorité UMP : « Je constate que vos colistiers en ont marre de vos polémiques stériles et qu’ils me rejoignent ». « Ce n’est pas en vous gauchisant que vous allez sauver votre municipalité en déclin », ironisa Erik Tamburi .
Josiane Tognetti, désormais seule représentante de son groupe, prit acte de la défection de Philippe Guinet, sans s’en étonner toutefois: « monsieur Guinet n’est plus adhérent depuis un certain temps , sa décision a au moins le mérite de clarifier la situation. Il était de plus en plus conciliant avec vous, monsieur le maire. Certes ,il faut du courage pour être dans l’opposition ». Elle demanda ensuite des explications sur la censure de sa tribune libre de juillet-août censée paraître sur le bulletin municipal et l’accusa de bafouer le droit d’expression des élus d’opposition. « Pour y avoir accès il faut constituer un groupe et être deux » rétorqua le maire. Josiane Tognetti est désormais seule ...mais Didier Pille exprima sa solidarité vis à vis de son droit à la parole bafoué.
La question de la décharge illégale (cf nos articles sur la ‘passerelle’) fut également mise sur le tapis : «  allez déterrer ce que vous enterrez depuis des années » résuma Erik Tamburi.

Prochainement, les délibérations.