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Comme il est de coutume, le maire Jean-Sébastien Vialatte s’est spécialement déplacé au domicile des deux soeurs dans le quartier de la Mascotte pour célébrer ce bel anniversaire en compagnie de la famille des deux centenaires venue en nombre. « Notez-le bien, dira le maire, il fait bon vivre à Six-Fours ! Nous avons plusieurs centenaires encore très valides et autonomes. ». Des fleurs, des confiseries et la médaille de la ville leur ont été remises en main propre par le maire.
L’ambiance était joyeuse et surtout chaleureuse, les neveux d’Angèle et Denise avaient bien fait les choses, champagne et petits fours délicieux, pour mettre à l’honneur leurs tantes qu’ils appellent leurs « deuxièmes mamans ».

Deux soeurs inéparables

Les deux soeurs, issues d’une fratrie de 4 filles et un garçon, enseignaient en Algérie. Jamais mariées, pas d’enfant, elles ont passé leur vie côte à côte, et se sont liées plus que jamais lorsque les évènements les ont poussées hors d’Algérie.
Leur douloureux retour en France en 1962 s’est achevé à Carcassonne, au plus près du soleil perdu, mais un an plus tard, elles rejoignaient par hasard la ville de Six-Fours qu’elles ne quittèrent plus. Aujourd’hui, tout aussi inséparables, elles occupent toujours ensemble la même maison. Pas question de résidence de retraite pour ces deux centenaires autonomes au regard bien pétillant, elle n’ont juste besoin que d’une aide à domicile pour le quotidien et sont entourées de l’amour et la reconnaissance de leurs neveux et nièces : « Angèle et Denise nous ont fait la classe de la maternelle au CM2, elles nous ont préparés au concours d’entrée en sixième. C’étaient deux championnes de l’orthographe, elles étaient très exigeantes et ne nous passaient aucune faute. Après le primaire, elles n’ont rien lâché et supervisaient nos études secondaires. Nous leur devons notre instruction et ce que nous sommes aujourd’hui ! ».
Juste retour des choses, les deux sœurs restent bien présentes dans la famille et participent à toutes les réunions familiales. Pas question de les oublier...