Le 20. mars 2014 à 10h38
Six Fours
Cinéma
Six n’étoiles : avant-première à guichets fermés
L'équipe masculine du film et les gérants du Six n'étoiles.
Grand succès
On pouvait réserver sa place sur place ou sur internet pour assister à l’avant-première de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? », sortie prévue le 16 avril. La promotion avait été bien faite par le Six n’étoiles depuis un mois et la grande salle s’est remplie assez vite, mais les demandes ont continué à affluer. La direction a alors pris la décision d’annuler les autres films et d’ouvrir d’abord la seconde salle, qui a été complète dans la journée de lundi, puis la troisième mardi soir. 450 personnes étaient donc venues mercredi assister à l’avant-première de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » en présence de l’équipe du film.
« Déclaration d’humour à la France »
Le Six n’étoiles organise régulièrement des débats après ses projections, avec l’association Lumière(s) du Sud notamment, mais l’équipe avait cette fois-ci opté pour un lancement, « car le film ne se prête pas au débat ». L’équipe masculine du film, à savoir le réalisateur Philippe De Chauveron et les quatre acteurs jouant les gendres, ont donc lancé le film dans les trois salles.
Le metteur en scène, qui connaît bien le Var pour y avoir tourné deux films (dont « Les vacances de Ducobu »), a réjoui les spectateurs en avouant sa préférence pour notre département. A propos de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? », il a déclaré : « Je suis sûr d’avoir réussi le casting ». La salle a en effet gloussé de plaisir aux plaisanteries de Noom Diawara, Medi Sadoun, Frédéric Chau et en particulier d’Ary Abittan.
« On aime la France et sa mixité, » a conclu Ary Abittan, avant d’entamer une Marseillaise « customisée » avec ses camarades, beaux-frères dans le film et, après les semaines de tournage et de promotion, désormais frères dans la vie.
« Nous avons transformé l’essai »
« Il est réjouissant de voir un film de cet acabit attirer autant de monde », a commenté Noémie Dumas, directrice du cinéma. « Cela prouve qu’il répond à l’attente des Six-Fournais. »
« Notre objectif était de remplir la salle 1, » jubilait Jérôme Quaretti, le co-gérant du Six n’étoiles. « Ce succès dépasse toutes nos espérances ! » Et cela sans invitation ni tarif préférentiel, qui plus est au lendemain de la Fête du cinéma, qui proposait un tarif réduit de dimanche à mardi et avait déjà très bien marché.
« Il s’agit d’un alignement parfait des planètes : le film, la présence de l’équipe et notre promotion en amont », a expliqué Jérôme. « Nous sommes désormais la meilleure salle de France proportionnellement au nombre d’habitants.» Après avoir promu un film dans les grandes villes, les distributeurs se rendent en effet dans les villes moyennes en fonction du dynamisme et du sérieux de l’équipe. UGC a donné sa chance au Six n’étoiles et Jérôme est confiant d’avoir passé le test, à seulement deux mois de l’ouverture du cinéma : « Nous avons transformé l’essai et les distributeurs se rendant de Marseille au Pathé de La Garde feront désormais un crochet par Six-Fours. Ce succès n’aurait bien sûr pas été possible sans le public de Six-Fours. »
« Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » repassera sans l’équipe du film avant sa sortie nationale le 8 avril, à l’occasion d’une soirée d’avant-premières avec « Noé » de Darren Aronofsky.
Félicitations au Six n’étoiles !
MK, le 20 mars 2014
Les "gendres" et le réalisateur lancent le film.