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Historique

Il y eut d’abord les 24 heures de la BD sur le modèle de la « 24-Hour Comics day » américaine. On y dessinait 24 pages en 24 heures. En France, elle avait lieu à Angoulême, mais en semaine, ce qui n’était pas pratique pour tout le monde. Les 23 heures de la BD, organisée le week-end du changement d’heure en mars, ont donc remporté davantage de succès. « Les thèmes y sont plus sympas », explique Julien Parra. Les 23 heures de la BD existent depuis huit ans nationalement et depuis trois ans à Six-Fours. La participation y est exponentielle et on compte actuellement 1 200 inscrits.

Cette année, pour la première fois, on organise sur le même modèle les 25 heures de la BD lors du changement à l’heure d’hiver. On peut participer aux 25 heures de la BD tout seul devant son écran ou dans l'un des nombreux rassemblements dans toute la France. Un dessinateur a été choisi pour être le parrain de la manifestation et l’illustrer, Julien Parra. Puisqu’il habite Six-Fours et y anime des ateliers, lui et la responsable de la BDthèque, Josy Dimaria, ont décidé d’y organiser le rassemblement le plus important de France.

Zen attitude

Si le lapin est la récompense des 23 heures de la BD, c’est la tortue qui récompensera les 25. Elle est placée sous le signe du Bouddha dessiné sur l’affiche par le parrain. « L’important est de faire des beaux dessins », nous explique-t-il.

Les cinquante participants sont presque tous ses étudiants, de Six-Fours, La Valette ou Marseille. Le plus jeune, Raphaël, a 9 ans. Ils passeront la nuit à dessiner dans la salle Scarantino et ont amené de quoi tenir. Alex, 14 ans, est venu avec son oncle et son ami Maxime, 12 ans. « J’ai amené mon sac de couchage et dormirai sûrement une heure. » La mairie leur offre des rafraîchissements.

En tant que parrain, Julien a proposé plusieurs associations comme partenaires de la manifestation. Radio Active a été choisie et c’est elle qui a imposé le thème des 25 heures de la BD. Il a été dévoilé au moment du top départ, samedi à 13 heures : le masque. Le parrain Julien y a ajouté une contrainte artistique : il doit y avoir une ellipse de 100 ans dans le récit (à un moment dans le récit il doit y avoir 100 ans d'écart entre un dessin et le suivant).

On peut suivre les 25 heures de la BD sur sa page Facebook. C'est là que l'on pourra aussi y admirer ensuite les travaux des participants.

Une BDthèque très active

La BDthèque était ouverte ce samedi pour l’occasion. Les 25 heures de la BD sont en effet pour Josy Demaria l’occasion de faire connaître la BDthèque et la BD, « qui n’est pas que pour les enfants. » Le 12 décembre, les enfants pourront amener leur lettre au Père Noël et repartiront tous avec un petit cadeau. Il y aura ensuite le Festival au bord de l’eau avec des ateliers gratuits car la BDthèque est municipale. « Nous sommes une petite structure, mais avec beaucoup de projets et une collection de 16 000 titres de styles très différents qui s’étoffe sans cesse. » La BDthèque est un lieu d’échange et de partage où les lecteurs peuvent s’impliquer. La machine à café contribue à la convivialité car « le lecteur doit bien s’y sentir... »

Les participants aux 25 heures de la BD quelques minutes avant le top départ.