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Le 20. juillet 2012 à 17h22

Six Fours Société Agacement et inquiétude du Comité pour la sauvegarde du domaine de la Coudoulière

L'ambiance n'était pas au beau fixe hier matin lors de l'assemblée générale du CSDC. Beaucoup trop de questions restent sans réponse et les solutions aux problèmes tardent à venir.

De gauche à droite: Geneviève Perret, secrétaire, Michel Le Port, président, Maurice Derras, trésorier et Marie Sagnol, membre du bureau

De gauche à droite: Geneviève Perret, secrétaire, Michel Le Port, président, Maurice Derras, trésorier et Marie Sagnol, membre du bureau

Michel Le Port, président du Comité de sauvegarde pour le domaine de la Coudoulière et les membres du bureau ont constaté avec agacement et inquiétude que les mêmes questions évoquées lors de la précédente AG étaient encore à l'ordre du jour cette année. Visiblement le domaine de la Coudoulière souffre d'inertie et d'opacité dans sa gestion et les problèmes qui en découlent ne manquent pas.
Lors de cette assemblée générale il était donc largement question de l'association syndicale libre générale (A.S.L.G) qui gère le domaine et qui n'a toujours pas mis en conformité ses statuts. Elle opèrerait donc sans existence légale, avec un directeur tout puissant à sa tête. Actuellement aucun copropriétaire n'a pu obtenir un exemplaire à jour des statuts de l'ASLG. Trois copropriétés ont décidé d’aller en justice et une autre le fera lors de la prochaine AG. Le bureau précisait qu'il appartenait aux copropriétaires de se défendre pour que chacun des 19 hameaux qui constituent le domaine ait un représentant élu par ses membres. Michel Le Port ajoutait que seul les copropriétaires pouvaient saisir le tribunal, le comité de sauvegarde du domaine de la Coudoulière étant simple intervenant volontaire. Il rappelait également que le comité n'était pas "procédurier" mais qu'il avait pour vocation de défendre les intérêts du domaine.

Des questions toujours loin d'être éclaircies


Les copropriétaires ont le sentiment de ne pas être entendus et désespèrent de voir les sujets de discorde inhérents au domaine trouver des solutions concrètes. Il semblerait qu'il n'y ait « aucune volonté d'agir efficacement» de la part de l'ASLG et que le dialogue avec la mairie au sujet du PLU soit interrompu. Les problèmes de sécurité et de gardiennage ont également étés soulevés; les barrières situées à l'entrée du domaine n'ont qu'une fonction dissuasive, les autres barrières du domaine restent très souvent ouvertes et malgré ce constat, aucune solution ne serait proposée pour contrôler les entrées et sorties, faute de personnel. Autres sujets abordés:  l'avenir encore incertain de l'aménagement de la zone située face au parc Méditerranée, qui sert aujourd'hui occasionnellement de parking, l'idée d'une deuxième sortie, la suppression d’un cours de tennis qui serait remplacé par un parking avec une allée piétonne, la mise en conformité de la piscine  pour un coût de près d'1,5 millions d'euros à la charge des résidents du domaine, l'abattage de 14 arbres malgré leur situation en Espace boisé classé (EBC) et, cerise sur le gâteau, l'augmentation des charges ASLG de 8% environ pour la plupart des hameaux (celles -ci représentent 40% de la facture habituelle).
Dans ce contexte litigieux, M Billaud, Mme Wiss et Mme Billaud ont été élus à l'unanimité afin de remplacer les personnes démissionnaires du bureau pour raisons de santé. Ils savent que la tâche sera ardue avant que le domaine de la Coudoulière retrouve sa vocation première: calme et sérénité.

A.I, le 20 juillet 2012

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