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Dès septembre 2013, Sanary avait fait le choix de mettre en place les nouveaux rythmes scolaires, le maire y étant favorable. Il fallait donc planifier 4 heures d’activité, ces nouveaux TAP (Temps d’Activités Périscolaires). 80 intervenants avaient donc été choisis pour animer 20 activités proposées. Deux de ces TAP étaient planifiés en fin de matinée et deux en début d’après-midi. Ce choix délibéré ‘d’essuyer les plâtres’ a permis d’avoir un avantage certain, à l’aube de cette seconde année : les intervenants sont connus. Un tri et un choix a été fait. Comme tout est en place, l’année à venir a nécessité moins de travail, moins de stress et plus de sérénité.

Remise à plat et constatations

Après cette première année, tout a été remis à plat. Des concertations dans des commissions d’écoles, en présence des enseignants, des directrices d’école, des parents d’élèves et de l’inspectrice d’académie, ont permis d’analyser cette première expérience et d’y apporter des modifications.
Selon l’avis des enseignants, les activités de début d’après-midi étaient négatives et donc à proscrire. De plus, la durée d’une heure a été jugée trop courte pour avoir des activités intéressantes. Rien que le temps de la mise en place grevant négativement cette période. Parallèlement, le maire, Ferdinand Bernhard et les écoles, souhaitaient pousser des thèmes précis : l’apprentissage des langues, la musique et l’informatique. Ces enseignements ont débouché sur la nouvelle organisation de la rentrée 2014.

Du changement

Ce sont maintenant des séquences d’1h30, deux jours par semaine, qui sont à l’ordre du jour (2 jours consécutifs par école). A la Vernette, ce sera le lundi et le mardi de 15h à 16h30. Dans les écoles du centre-ville, le jeudi et le vendredi, de 15h à 16h30 aussi. Dans le principe, le maire ne voulait pas sortir du créneau 8h30-16h30, par rapport aux transports scolaires. Le créneau 11h-midi sera utilisé par la mise en place d’ateliers libres d’accès, sur les thèmes précités que sont les langues, la musique et l’informatique et d’espaces ludiques pour des jeux de société. Ce sont maintenant 74 intervenants qui assurent ces NAP (Nouvelles Activités Périscolaires). A noter : l’école privée St Jean sort du dispositif, mais garde les ‘Espaces Ludiques’.

Un budget assumé par la commune

Le budget total qui est de 184 000 € est diminué par 84 000 € de recettes provenant de la CAF et de l’état. Reste donc 100 000 €, à la charge de la commune. Philippe Von Euw, qui nous a reçu en compagnie d’Annick Martin nous précise : « Tout est à la charge de la commune. Il n’y a pas de répercussion sur les familles, qui n’ont rien à débourser. »
L’objectif avoué de cette nouvelle organisation est d’avoir un lien assuré entre tous les temps de l’enfant et plus de coupure. Comme nous le dit Annick Martin : « Ce n’est pas une garderie. Ça doit être profitable à l’enfant ».

La première année a permis de faire le tri dans les thèmes et a testé la bonne coordination du dispositif. Elle a aussi permis d’avoir une approche plus ludique et de choisir les intervenants. De ce fait, beaucoup d’entre eux sont passionnants et passionnés. C’est certainement positif pour les enfants.