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Le Parc Municipal des Playes était plein comme un œuf, ce jeudi soir. Il y avait des chaises de partout et le public se pressait pour avoir la bonne place. L’Association pour l'Animation & Fêtes du Quartier des Playes avait organisé pour l’occasion, une grande soirée cabaret, avec la troupe Cocktail Glamour, venant de Montpellier. Au premier rang, quelques élus et non des moindres avaient fait le déplacement : Joseph Mulé, le premier adjoint, Yves Draveton et Christiane Giordano, fidèles au poste à chaque animation des Playes, mais aussi Gil Baissat. On a pu y voir aussi Antonin Bodino, heureux retraité.

Peu après 21h, le spectacle a commencé par l’intervention d’Alex Woimant, plus connu par ses articles dans Var Matin, que sur scène, qui a chanté trois chansons du répertoire classique de la variété française des années 60-70, en terminant par Inch'Allah, chanson composée et chantée par Salvatore Adamo en 1966. Habitant le quartier, il faut reconnaitre qu’il a un certain talent. Sa prestation a permis à la troupe de finir de se préparer.

A 21h30, le grand show démarrait pour deux fois 50 minutes de cabaret et music-hall, avec un entracte au milieu. La chanteuse Charlotte Tichit a entamé les débats en douceur mais avec sensualité, charme et justesse. Chacune de ses interventions rayonnantes était intercalée avec des tableaux de cabaret par une troupe composée de 5 danseuses et un danseur. Orta Clau, en meneuse de revue, a mis le feu à la scène et à l’assemblée des spectateurs, accompagnée de Christelle, Olivia, Alexandra, Carole et le danseur Jérome, impressionnant de souplesse. Toutes ces belles filles très dénudées évidemment, cabaret oblige, étaient habillées magistralement de plumes et de lumière.

Le grand moment de ce spectacle fut, sans aucun doute, le French Cancan. Au grand bonheur de chacun il n’en finissait pas. Deux des danseuses sont même allées dans le public, affoler les mâles avec leurs jupons blancs.
Antonin Bodino est ressorti presque dans le coma de cette aventure en dentelles : une des danseuses lui a mis la tête dans ses dessous affriolants. Le pauvre !